alors tout naturellement,en voici une histoire:
Histoire de la Bavière
Auteur : Henry Bogdan
A également publié, chez Perrin, l’histoire des Habsbourg des origines à nos jours
Edition : Perrin (2007)
Nombre de pages : 335 + notes, tableaux généalogiques, cartes
I. Lente émergence du peuple bavarois
II. La résurrection de la puissance Bavaroise
III. La Bavière, pièce maitresse du Saint Empire
IV. Le royaume de Wittelsbach
V. Les temps difficiles
VI. La Bavière depuis 1945
Quatrième de couverture :
Sissi, la princesse bavaroise qui épousa l’empereur François-Joseph, Louis II et ses châteaux, le Bavarois Ratzinger, élu pape Benoit XVI EN 2005, voilà à quoi se limite, en général, notre connaissance de ce pays. Henry Bogdan a entrepris dans ce livre de faire connaître l’exception bavaroise et de retracer l’histoire d’un état qui commence au VI ème siècle, avec l’installation des Bajuwaren sur les anciennes terres de Rhétie et de Norique.
Etrange exception, en effet : voilà un pays demeuré catholique au moment où l’Allemagne basculait dans la réforme luthérienne ; un pays traditionnellement lié aux Habsbourg, mais qui joua parfois la carte française ; un pays traditionnellement conservateur qui connut deux révolutions en 1918 et 1919 ; un pays, jaloux de son autonomie , qui fut à l’origine de la reconstruction de l’Allemagne au lendemain de la seconde guerre mondiale et dont l’un des siens, Ludwig Erhard, fut avec sa réforme monétaire de 1948 le père du miracle économique allemand ; un pays, enfin, considéré longtemps comme le parent pauvre de l’économie allemande et qui est aujourd’hui le Land le plus dynamique de l’Allemagne réunifiée.
Appréciation :
Une fois n’est pas coutume, ça n’est pas une critique lu dans la presse qui m’a fait acheter ce livre, mais une rencontre avec l’auteur dans une allée d’un salon littéraire de ma ville, le Livre sur la place. La vue d’une de ses publications que j’avais lue et beaucoup appréciée (histoire des Habsbourg), m’a poussé à le saluer et le lui dire. De là, tout naturellement, il me parle de son nouveau livre qu’il présente au salon. De vieux souvenirs, de séjour en Bavière remontent à la surface ; les châteaux de Louis II et la colossale fête de la bière de Munich me convainquent d’acquérir ce livre et de me le faire dédicacer.
Ce Livre n’échappe pas au défaut habituel des ouvrages d’histoire, et notamment la succession de dates et de souverains. N’est pas Hélène Carrère d’Encausse qui veut !!
La première partie de l’ouvrage sera, pour moi, assez rébarbative à lire ; pour la période allant jusqu’au 14 ème siècle. L’auteur, aura, cependant la bonne idée, de monter à quel point la Bavière s’est élevée en point de passage obligé entre l’est et l’ouest, et le sud et le nord de l’Europe.
Le 15ème siècle et l’installation du Saint Empire Germanique devient plus captivant pour moi. Le siècle des Lumières sera important pour la Bavière, qui sera aussi très concernée par les révolutions industrielles. Je regrette en revanche que le règne de Louis II ne soit pas plus détaillé, surtout la relation artistique entre le souverain et Wagner.
L’auteur, analyse assez bien le rôle et la place de cet état entre les deux guerres mondiales avec le développement du national socialisme.
Histoire de la Bavière
Auteur : Henry Bogdan
A également publié, chez Perrin, l’histoire des Habsbourg des origines à nos jours
Edition : Perrin (2007)
Nombre de pages : 335 + notes, tableaux généalogiques, cartes
I. Lente émergence du peuple bavarois
II. La résurrection de la puissance Bavaroise
III. La Bavière, pièce maitresse du Saint Empire
IV. Le royaume de Wittelsbach
V. Les temps difficiles
VI. La Bavière depuis 1945
Quatrième de couverture :
Sissi, la princesse bavaroise qui épousa l’empereur François-Joseph, Louis II et ses châteaux, le Bavarois Ratzinger, élu pape Benoit XVI EN 2005, voilà à quoi se limite, en général, notre connaissance de ce pays. Henry Bogdan a entrepris dans ce livre de faire connaître l’exception bavaroise et de retracer l’histoire d’un état qui commence au VI ème siècle, avec l’installation des Bajuwaren sur les anciennes terres de Rhétie et de Norique.
Etrange exception, en effet : voilà un pays demeuré catholique au moment où l’Allemagne basculait dans la réforme luthérienne ; un pays traditionnellement lié aux Habsbourg, mais qui joua parfois la carte française ; un pays traditionnellement conservateur qui connut deux révolutions en 1918 et 1919 ; un pays, jaloux de son autonomie , qui fut à l’origine de la reconstruction de l’Allemagne au lendemain de la seconde guerre mondiale et dont l’un des siens, Ludwig Erhard, fut avec sa réforme monétaire de 1948 le père du miracle économique allemand ; un pays, enfin, considéré longtemps comme le parent pauvre de l’économie allemande et qui est aujourd’hui le Land le plus dynamique de l’Allemagne réunifiée.
Appréciation :
Une fois n’est pas coutume, ça n’est pas une critique lu dans la presse qui m’a fait acheter ce livre, mais une rencontre avec l’auteur dans une allée d’un salon littéraire de ma ville, le Livre sur la place. La vue d’une de ses publications que j’avais lue et beaucoup appréciée (histoire des Habsbourg), m’a poussé à le saluer et le lui dire. De là, tout naturellement, il me parle de son nouveau livre qu’il présente au salon. De vieux souvenirs, de séjour en Bavière remontent à la surface ; les châteaux de Louis II et la colossale fête de la bière de Munich me convainquent d’acquérir ce livre et de me le faire dédicacer.
Ce Livre n’échappe pas au défaut habituel des ouvrages d’histoire, et notamment la succession de dates et de souverains. N’est pas Hélène Carrère d’Encausse qui veut !!
La première partie de l’ouvrage sera, pour moi, assez rébarbative à lire ; pour la période allant jusqu’au 14 ème siècle. L’auteur, aura, cependant la bonne idée, de monter à quel point la Bavière s’est élevée en point de passage obligé entre l’est et l’ouest, et le sud et le nord de l’Europe.
Le 15ème siècle et l’installation du Saint Empire Germanique devient plus captivant pour moi. Le siècle des Lumières sera important pour la Bavière, qui sera aussi très concernée par les révolutions industrielles. Je regrette en revanche que le règne de Louis II ne soit pas plus détaillé, surtout la relation artistique entre le souverain et Wagner.
L’auteur, analyse assez bien le rôle et la place de cet état entre les deux guerres mondiales avec le développement du national socialisme.
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