samedi 3 avril 2010

Ru

Ce soir je voulais vous parler de mon dernier coup de cœur "livresque".Ce livre, que vous avez dans le collimateur depuis quelque temps, et qui sitôt en votre possession, vous happe au point de plaquer les autres ouvrages sans la moindre considération.Une petite pépite.............


-->
Ru
Auteur : Kim Thuy
L’auteur a quitté le Vietnam avec d’autres boat people à l’âge de dix ans. Elle vit à Montréal depuis une trentaine d’années. Son parcours est hors du commun. Elle confie avoir fait toutes sortes de métiers- couturière, interprète, avocate, restauratrice- avant de se lancer dans l’écriture (en français) de ce premier roman.

-->
Editeur : Liana Levi
Nombre de pages : 143
Quatrième de couverture :
Une femme voyage à travers le désordre de ses souvenirs : l’enfance dans sa cage d’or à Saigon, l’arrivée du communisme dans le sud-Vietnam apeuré, la fuite dans le ventre d’un bateau au large du golfe du Siam, l’internement dans un camp de réfugiés en Malaisie, les premiers frissons dans le froid du Québec. Récit entre la guerre et la paix, ru dit le vide et le trop plein, l’égarement et la beauté. De ce tumulte, des incidents tragicomiques, des objets ordinaires émergent comme autan de repères d’un parcours. En évoquant un bracelet en acrylique rempli de diamants, des bols bleus cerclés d’argent ou la puissance d’une odeur d’assouplissant, Kim Thuy restitue le Vietnam d’hier et d’aujourd’hui avec la maîtrise d’un grand écrivain.
Grand prix RTL-Lire 2010
-->
Appréciation :
Avec pudeur, sobriété et délicatesse, l’auteur des dévoile via la narratrice. Elle y raconte, au gré de ses souvenirs, son exil ; un exil que l’on devine douloureux. Ce roman- l’ouvrage est présenté comme tel- ne suit pas la construction habituelle d’un roman. En effet, de cours chapitres relatent dans un joyeux désordre le vécu d’une femme que j’imagine frêle, mais tellement solide par ailleurs.
Il n’y a aucune amertume, aucune rancœur, aucune plainte dans ces souvenirs ; une leçon de vie, une ode à tous ceux que le destin chassent de chez eux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire