J’ai tant rêvé de toi
Auteurs : Olivier et Patrick Poivre d’Arvor
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 258
Résumé :
« Youki, 26 ans, est à Prague en ce mois de janvier 1995 pour y rencontrer le prix Nobel et poète tchèque Pavel Kampa. Elle fait une thèse sur Robert Desnos et c'est Kampa en mai 1945 qui a recueilli son dernier souffle à la sortie du camp de Terezin. En réalité ce n'est pas le poète qu'elle vient rencontrer mais son père supposé. Sa mère journaliste avant de mourir lui a avoué avoir eu une histoire d'amour avec lui quand elle était venue enquêter en 1968 sur l'insurrection étudiante. Et Youki, fragile, anorexique, nymphomane, à l'enfance dévastée par le manque paternel va découvrir en lieu du père un Casanova vieillissant doublé d'un imposteur... » (Evene)
Mon appréciation :
Je suis depuis longtemps le travail littéraire de Patrick Poivre d’Arvor, et lis assez régulièrement ses livres. J’aime sa façon d’écrire, et sa façon de mettre en lumière des personnages complexes et torturés. C’est la curiosité qui m’a poussée vers ce livre écrit à 4 mains. Le style ne m’a pas déçue ; il y a une belle homogénéité d’écriture ; à aucun moment je n’ai eu l’occasion de me dire « tiens, là, ils ont échangé leurs plumes, ce n’est plus le même qui écrit ! ». C’est lors d’une dédicace que j’ai acquis ce livre.
De courts chapitres, des phrases bien construites en font une lecture agréable et reposante.
Cette fois, les auteurs emmènent le lecteur à Prague sur les traces de Robert Desnos, poète Français mort en déportation , par le biais d’un autre poète Pavel Kampa, Tchèque, qui a bien connu Robert Desnos .
Ce dernier fait l’objet d’une thèse de littérature ; Youki, afin de mener à bien la fin de son travail rend visite au poète Tchèque, mais va surtout à la rencontre de son passé……..
Les auteurs ont lis beaucoup d’eux –même dans ce roman. En effet, le thème de l’anorexie est omniprésent. Youki en est atteinte, tout comme l’était Solen, la fille d‘un des auteurs. Le roman lui est d’ailleurs dédié ; l’hommage est touchant, et en tout cas plus apaisé que les précédents écrits de l’auteur. Ce personnage tourmenté, à la recherche d’un père dont l’identité lui sera révélé par sa mère à l’agonie, est attachante.
Par ailleurs, j’ai trouvé les références historiques et littéraires juste s et bien dosées, bien que ma sensibilité à la poésie soit plus que maigrelette. Le titre constitue les premiers vers d’un poème de Robert Desnos écrit en déportation avant de mourir.
L’issue de l’histoire, est surprenante, et le suspens bien entretenu.
NB: PAL-Summer challenge 1/15......
Je n'ai encore jamais lu aucun livre de PPDA mais je dois bien avouer que certains de ses livres ont l'air pas mal (dont celui-ci)
RépondreSupprimerCela fait un certain temps que j'ai envie de lire PPDA mais j'ai toujours hésité, à croire que je me suis trompée
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