Heureux au jeu
Auteur : Lawrence Block
Né à Buffalo en 1938, Lawrence Block compte parmi les géants du policier américain. Il est l’auteur de nombreux romans policiers parmi lesquels La balade du diable entre les tombes, Le diable t’attend ou Tous les hommes morts.
Editeur : Points
Nombre de pages : 231
4ème de couverture :
Tricheur professionnel, William Maynard est introduit dans une partie de poker chez le riche avocat Murray Rogers. Bien décidé à plumer l’assistance, il est stoppé dans son projet par Joyce, la femme de Rogers, qui le séduit et propose un autre plan : faire inculper son mari d’un meurtre pour toucher l’héritage. Mais la chance tourne, et, une fois plumé, le pigeon devient un dangereux chasseur…….
Mon appréciation
J’adresse un grand merci à Partage-lecture et aux éditions Points dont le partenariat m’a permis cette lecture et la découverte de cet auteur américain.
L’atmosphère générale de l’intrigue se déroule dans les années 60. Même si cela n’est pas explicite, hormis le fait que le roman eut été écrit en 1964 (seulement traduit en français en 2009), un certain nombre d’indices permettent de situer temporellement cette œuvre : les références musicales, télévisuelles, les marques de voitures, l’insouciance générale si typique de cette époque…….
Quatre personnages principaux occupent le devant la scène.
William Maynard, alias Bill, arnaqueur, escroc, s’enfuit de Chicago non sans avoir été tabassé par ses compagnons de jeu qu’il venait de duper copieusement. Il fait vite la connaissance d’un richissime avocat Murray Rogers avec lequel et quelques autres il poursuit son activité favorite, le poker. L’épouse de ce dernier, Joyce, s’ennuie dans sa vie de petite bourgeoise provinciale et ne tarde pas à le séduire afin de monter avec lui un plan destiné à dépouiller son mari de sa fortune rondelette. Cela constitue la seconde partie de ce roman. Notre avocat passe du statut de victime à celui de maître chanteur dans la troisième partie du livre constituant le retournement de situation auquel je ne m’attendais pas. Pour employer une expression populaire, je dirais l’arroseur arrosé. J’ai une sympathie toute particulière pour Barbara Lambert, professeur, et jeune divorcée qui tombe réellement amoureuse de son petit voyou, et prête à tout pour le garder.
J’ai eu un peu de mal avec les termes de poker, n’étant pas joueuse de carte, mais ces derniers n’étaient finalement pas si encombrant que cela. L’intrigue en elle-même est assez banale et le suspens relativement léger. Cependant l’écriture de ce roman est agréable et « d’allure rapide », ce qui en fait un livre agréable et facile à lire mais pour lequel je reste un peu sur ma faim dans la mesure où j’aurais aimé un peu plus de consistant.
Summer PAL-Challenge: 2/18
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