samedi 19 février 2011

Carmen (Georges Bizet)

Opéra en quatre actes sur un livret de Ludovic Halevy et Henri Meilhac, d’après la nouvelle éponyme de Prosper Mérimée. 
Mise en scène : Carlos Wagner. Décors : Rifail Ajdarpasic. Costumes : Patrick Dutertre. Lumières : Fabrice Kebour. Chorégraphie : Ana Garcia.
 Avec : Isabelle Druet, Carmen ; Chad Shelton, Don José ; Chang Han Lim, Escamillo ; Claudia Galli, Micaëla ; Pascale Baudin, Frasquita ; Sylvia De La Muela, Mercédès ; Olivier Grand, Le Dancaïre ; Julien Dran, Le Remendado ; Jean-Vincent Blot, Zuniga ; Philippe-Nicolas Martin, Moralès.
 Chœurs de l’Opéra National de Lorraine (chef de chœur : Merion Powell). 
Chœurs de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole (chef de chœur : Jean-Pierre Aniorte). Chœur d’enfants spécialisé du Conservatoire à Rayonnement Régional de Metz Métropole « Gabriel Pierné » (direction : Annick Pignot-Hœrner). 
Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole.
 Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, direction : Claude Schnitzler. 


Hormis le plaisir évident de pouvoir articuler pratiquement tout l'opéra , parce que je le connais presque par coeur, et que j'ai à chaque fois un souvenir ému d'avoir participer il y a un bail aux chœurs de Carmen avec Migenes Johnson; la soirée fut un régal.

Le décor, assez sombre, unique, mais modulable. La couleur était apportée par les lumière, et le tulle rouge dans la robe de Carmen. La couleur des costumes était à dominante noire, excepté les uniformes des brigades, en bleu, et la robe de Michaela. La touche de couleur, était aussi dans la danse, avec un bel effort de ce côté là.
Mais surtout c'était la couleur du timbre de Carmen: chaud, rond, de beaux aiguës qui restaient dans la tonalité.

Un confort d'écoute, puisque la qualité de diction exemptait l'auditeur (en tout cas pour ma part) d'utiliser les sous-titres, sauf pour ce pauvre Escamillo, à la prononciation approximative ( il est d'origine asiatique, alors je ne le blâme pas complètement).

Un bravo au choeur d'enfants; ces même enfants avec tout le sérieux, mais également leur fantaisie pour apporter une touche d'humour à l'ensemble.

Un moment magique, qui a filé si vite, que j'aurais bien recommencé. Les représentations sont archi complètes.....pas moyen de prendre une piqure de rappel. Les collégiens étaient là, avec leur professeur de musique: fruit d'un partenariat rectorat/opéra pour que chaque collégien aille au moins une fois dans cette Maison, pour y découvrir ce qui s'y passe, pour leur montrer "autre chose", titiller leur curiosité.

Je n'oublie pas don José, époustouflant, et Michaela très applaudie



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