samedi 2 juillet 2011

Angkor, la forêt de pierre

Capitale du Royaume du Cambodge du IXe au XVe siècle, Angkor suscite très tôt des descriptions où l'étonnement le dispute à l'admiration. En 1296, un ambassadeur chinois est impressionné par cette ville «barbare». Aux XVIe et XVIIe siècles, des missionnaires européens y voient l'égale de Rome ou de Babel, tandis qu'un Japonais visitant la Ville croit se trouver en Inde. Peu après 1860, Henri Mouhot - le plus célèbre de ses «découvreurs» et l'un des plus romantiques - la place définitivement sur la carte des merveilles du monde ; c'est alors que débute le dégagement systématique et l'exploration scientifique du site qui, jamais oublié, redevient le palladium d'une nation - refuge en période de crise, étendard sous tous les régimes. Son inscription sur la liste du Patrimoine mondial par l'Unesco en 1992 officialise la valeur que lui avaient donnée depuis longtemps les voyageurs.
Historien et archéologue, Bruno Dagens retrace les grandes étapes d'une découverte émerveillée.
Dans le cadre d’une lecture commune ayant pour thématique le Cambodge, j’ai choisi de commencer par un ouvrage document sur le site archéologique d’Angkor.
Les éditions découvertes Gallimard, dans un ouvrage concis, superbement illustré, et documenté donne une très bonne première approche du sujet.
Je m’attendais à quelque chose davantage axé sur le site en lui-même. En fait, c’est plus sous l’angle historique que nous abordons Angkor, avec les différents personnages qui l’on découvert, ou plutôt re découvert, puisqu’en réalité Angkor ,capitale historique du royaume du Cambodge ,est connu depuis le milieu du XVI ème siècle, mais que c’est par la présence française, et la fameuse Ecole française d’extrême orient, que le site sera redécouvert et étudié.

Bruno Dagens-Gallimard (collection Découvertes) 1989-192 pages
Bruno Dagens, professeur émérite à l'université Paris 3-Sorbonne nouvelle, ancien membre de l'Ecole française d'Extrême-Orient, archéologue et sanskritiste, a mené dès la fin des années 1950 à travers le monde indien et indianisé- en Afghanistan, en Asie du, Sud-est (Cambodge, Thaïlande, Laos) et en Inde - des recherches sur l'architecture et l'iconographie des temples et les traités techniques sanskrits qui leur sont consacrés. Ses publications comprennent l'édition et la traduction du Mayamata, célèbre traité d'architecture, et celles (parfois en collaboration) de plusieurs traités sivaïtes; à cela s'ajoutent l'étude descriptive d'un ensemble de près de 400 temples d'Andhra Pradesh, de nombreux articles, deux ouvrages de vulgarisation dans la Collection Découvertes-Gallimard sur Angkor et sur le dieu Shiva (ce dernier en collaboration) et enfin un «guide culturel» sur le Cambodge ancien.


Lu dans le cadre de Destination Cambodge organisé par Evertkhorus 


3 commentaires:

  1. J'aime beaucoup cette collection ^^ ta trouvaille a l'air intéressante, je note !

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  2. Le Cambodge vu sous un autre angle, ça a l'air intéressant aussi.

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  3. Ah, un document, un autre moyen d'aborder le pays, super!!!

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