À l’heure trouble avant la tombée de la nuit, un enfant disparaît sans laisser de trace dans les brouillards d’une petite île de la Baltique. Vingt ans plus tard, une de ses chaussures est mystérieusement adressée à son grand-père. Qui a intérêt à relancer l’affaire ? Pourquoi toutes les pistes mènent-elles à un criminel mort il y a longtemps ?
Dans une oppressante atmosphère d’huis-clos, une étrange histoire de deuil, d’oubli et de pardon, hantée par les ombres du passé.
Nº1 des ventes en Suède, déjà traduit dans une dizaine de pays, ce suspense complexe et envoûtant a été élu Meilleur roman policier suédois 2007 par la Swedish Academy of Crime.
« Des débuts impressionnants… Theorin excelle à créer une atmosphère lugubre tout en explorant avec sensibilité les liens familiaux. » The Times
Dans une oppressante atmosphère d’huis-clos, une étrange histoire de deuil, d’oubli et de pardon, hantée par les ombres du passé.
Nº1 des ventes en Suède, déjà traduit dans une dizaine de pays, ce suspense complexe et envoûtant a été élu Meilleur roman policier suédois 2007 par la Swedish Academy of Crime.
« Des débuts impressionnants… Theorin excelle à créer une atmosphère lugubre tout en explorant avec sensibilité les liens familiaux. » The Times
Tout comme le sang des pierres, son troisième roman, j’ai lu d’une traite ce livre, première parution de l’auteur.
L’heure trouble porte bien son nom, car tout y est trouble. Chaque personnage a sa part d’ombre. La situation, les faits sont mystérieux. L’étrange n’est pas loin, les esprits non plus.
L’auteur saura tout au long de ces pages éclairer le lecteur, petit à petit, à son rythme, mais suffisamment tard pour qu’encore une fois je sois bluffée par la fin.
En combinant judicieusement le passé et le présent, et clairement, nous avançons pas à pas au milieu de cette nature que l’on devine belle, bucolique et hostile à la fois. Sur une île, en mer Baltique, où il n’y a guère d’habitants, les elfes s’invitent parfois , les morts donnent l’impression d’être vivants, et les vivants ont parfois une partie d’eux qui ne l’est plus…..Julia dont le petit garçon a disparu 20 ans auparavant n’est plus tout à fait là, goûte un peu trop au vin rouge, et déprime tout ce qu’elle peut. C’est sans compter sur son vieux père, bourré d’arthrose, qui retrouve une seconde jeunesse en se lançant à cops perdu sur les traces de Jens son petit-fils, non sans y entrainer au passage sa fille, et de vielles connaissances de l’île.
Les liens familiaux se resserrent, on se parle ; c’est le moment de solder le passé, de songer à faire son deuil, d’aller de l’avant, de reprendre goût à la vie…
Si l’histoire prend à la gorge, par son mystère, par ce sinistre sbire, Nils, dont on ne voudrait en aucun cas croiser le moindre chemin, tant il est dépourvu de tout sens humain, si l’ambiance est sombre, "brouillardeuse", il n’y a aucune sensation d’avoir au dessus de soi une chape de plomb qui vous oppresse.
Le rythme de l’écriture compense le rythme insulaire loin de la grande ville. L’auteur saura également varier les rythmes en fonction de l’époque évoquée, et des personnages.
Cela donne un roman noir, prenant, qui se lit tout seul, et qui vous captive jusqu’à la dernière page….A lire pour celles et ceux qui ne connaissent encore pas l’auteur, et à suivre pour les autres….
Johan Theorin-Albin Michel(février 2009) -432 pages
Lu dans le cadre du défi scandinave en noir proposé par Prune . Pour la Suède, et Johan Theorin
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai vu que tu participais au partenariat sur "la comtesse et les ombres" de Carey Wallace sur Newsbook et je voulais savoir si tu avais reçu ton exemplaire ?
J'ai l'impression que ce roman fait l'unanimité ! Mais je ne fais que survoler ton billet, parce que le livre est sur ma pile...
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