dimanche 15 janvier 2012

La plus belle fille du monde


Pour ados de 12 à 16 ans…..
Un livre trouvé par hasard, au gré de mes errances en médiathèques. Je ne connais pas l’auteur, hormis le fait qu’elle ait pour belle-sœur une chanteuse lyrique que j’apprécie beaucoup. Je ne lis pas d’ouvrages destinés à la jeunesse ; je ne me sens pas concernée, et j’ai déjà tant à faire avec ceux pour adultes….Mais bon, tentons l’aventure !!!
Je me suis sentie bien éloignée des préoccupations de cette jeune fille, Sandra, élève douée, et de ses trois amis.
La plus belle fille du monde…..on en parle bien peu dans ce roman. Elle arrive dans la classe….et insidieusement va bousculer les idées reçues. Elle s’appelle Gogol….un nom,  qui quand on est ado, peut faire sourire, et rire aussi.
Ceci étant dit, l’écriture est simple, le style alerte. Ce livre se lit facilement et rapidement. C’est une bonne transition entre deux bons vrais livres ….mais rien de plus.
La littérature ado, n’est pas pour moi ; je crois d’ailleurs me souvenir que je n’en lisais même pas quand j’en avais l’âge !!!

Agnès Desarthe
L'école des loisirs (octobre 2009)
165 pages

4ème de couverture :
« Les enfants, je vous présente, Liouba Gogol », a dit M. Dubeuf au moment où elle pénétrait dans la salle.
Personne n’a ri. C’était comme si une averse de neige s’était soudain abattue sur la salle. J’ai pensé à toutes les fois où j’avais traité Djézone de gogol et j’ai eu honte. Je n’étais pas la seule. Nous étions collectivement victimes d’un retournement de sens.
 À partir de cette seconde, gogol ne voulait plus dire débile, ça voulait dire un mètre soixante-dix, un visage en triangle, des joues roses, des yeux verts, un chignon blond à moitié défait, une bouche très rouge et de longues mains de pianiste. »
Dès l’instant où la plus belle fille du monde débarque dans sa classe, Sandra, la narratrice de cette histoire, sait que plus rien ne sera comme avant…

A propos de l'auteur
Agnès Desarthe est née à Paris en 1966. Elle est la fille d’Aldo Naouri, le pédopsychiatre, et la sœur de Laurent Naouri ( baryton) lui-même époux de la soprano Natalie Dessay.
Considérant très tôt le français comme une langue étrangère - car chez elle on parle l'arabe, le russe et le Yiddish - elle tente de l'apprivoiser en écrivant des poèmes qui font pleurer sa mère, des histoires qui enorgueillissent son père.
Malgré une orthographe souvent défaillante, elle parvient à suivre des études de lettres, puis d'anglais.
La traduction est son premier métier. Les livres pour enfants viennent ensuite, les romans, les chansons, les scenarii, les pièces de théâtre. Arrivée à l'âge où l'on commence à fatiguer, elle mène ces diverses et trop nombreuses activités de front, ce qui la rend parfois folle.
Elle danse beaucoup, et jardine vigoureusement.
Jugée tantôt trop douce, tantôt trop cruelle, elle se verra jusqu'au bout comme une immigrée dans la république des lettres.
En écrivant, elle cherche à rendre compte du chaos qui la stupéfie, de la violence qui la cloue et l'empêcherait de se lever si elle ne trouvait pas moyen de l'utiliser, de la mater, de la transmettre.
Issue de la tradition orale, elle a entendu tant d'histoires qu'elle n'a finalement jamais eu d'autre choix que d'en raconter à son tour.
Elle souhaite, si les conditions le permettent, finir ses jours à la campagne.

Lecture dans le cadre du challenge Un mot des titres proposé par Calypso, autour du mot monde...... 


5 commentaires:

  1. Disons que ça doit dépendre de la littérature ado... je ne suis pas vraiment tentée par ce titre-ci et je peux comprendre ta déception.

    Merci d'avoir participé à cette session ! :)

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  2. Je ne sais pas si mon message est passé...

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  3. Je lis de la littérature ado (bien obligée...) mais je ne suis déjà pas fan de ses livres "pour adultes", je n'ai donc pas envie de lire ses livres de littérature jeunesse.

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  4. J'avoue que ce livre ne me tente absolument pas !

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