Je fais
partie de celles et ceux qui ont beaucoup aimé Sukkwan Island. J’attendais avec
une certaine fébrilité la sortie de son second roman. Le sourire, et la
gentillesse de l’auteur n’auront pourtant pas rattrapé cet ouvrage que je qualifierais
de désolant !!!
La lecture
en a été poussive, pénible. Et je dois me rendre à l’évidence, j’ai beau m’accorder
du temps, y adjoindre d’autres lectures pour mieux faire « passer la
pilule », rien n’y fait, je n’irai pas au bout de cette histoire de
couples plus bancals les uns que les autres.
Si la
surprise était au rendez-vous dans Sukkwan Island, ici tout semble joué d’avance.
Les personnages, plus nombreux et plus complexes, y sont antipathiques.
L’ambiance
est glauque, glaciale.
Je serais assez tentée de conseiller à David Vann de changer un
peu de registre, car l’impression qui domine, est celle du « déjà vu » !!!
Dès le second roman, avouez que cela n’est pas très prometteur.
Désolations, David Vann
Gallmeister (25/08/2011)
304 pages
4ème de couverture :
Sur les
rives d'un lac glaciaire au coeur de la péninsule de Kenai, en Alaska, Irene et
Gary ont construit leur vie, élevé deux enfants aujourd'hui adultes. Mais après
trente années d'une vie sans éclat, Gary est déterminé à bâtir sur un îlot
désolé la cabane dont il a toujours rêvé. Irene se résout à l'accompagner en
dépit des inexplicables maux de tête qui l'assaillent et ne lui laissent aucun
répit. Entraînée malgré elle dans l'obsession de son mari, elle le voit peu à
peu s'enliser dans ce projet démesuré. Leur fille Rhoda, toute à ses propres
rêves de vie de famille, devient le témoin du face-à-face de ses parents,
tandis que s'annonce un hiver précoce et violent qui rendra l'îlot encore plus
inaccessible. Après Sukkwan Island, couronné par le Prix Médicis 2010, le
second roman de David Vann est une oeuvre magistrale sur l'amour et la
solitude. Désolations confirme le talent infini de son auteur à explorer les
faiblesses et les vérités de l'âme humaine.
A propos de l'auteur :
David Vann
est né en 1966 sur l'île Adak, en Alaska. Il a travaillé à l'écriture de son
premier roman, Sukkwan Island, pendant plus de dix ans. Publié en France en
2010, ce livre a obtenu le prix Médicis étranger et est aujourd'hui traduit en
quinze langues dans plus de cinquante pays.
Pour l'état de l'Alaska dans le cadre du challenge 50 états/50 billets organisé par Sofynet 22/51
33 ème ouvrage pour le challenge de Hérisson.
Je proteste ! :) Moi j'ai adoré ce 2e roman de David Vann qui s'articule de manière habile avec le 1er tout en étant très différent.
RépondreSupprimerJe n'ai pas aimé non plus. Ma bibliothécaire m'a demandé pourquoi je m'infligeais de telles lectures.
RépondreSupprimerC'est sur que rebondir après Sukkwan Island n’était pas évident. comment faire mieux. J'ai quand même apprécier cette lecture, mais si elle est très loin de la première.
RépondreSupprimerCe roman n'est-il pas paru avant Sukkwn Island en anglais ? Il est dans ma PAL, je me fferai ma propre idée... C'est sûr que le Gallmeister que tu as lu la semaine passée a mis la barre très haut...
RépondreSupprimerOui alors moi ça ne me tente pas trop, j'avais cru comprendre que c'était vraiment glauque, ton billet le confirme. Ce sera sans moi
RépondreSupprimerHoula! Voilà un roman qui n'entrera pas dans ma PAL!
RépondreSupprimerHop, billet ajouté !
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