samedi 12 mai 2012

La convocation


Ce roman vit au rythme des convocations de sa narratrice, et de ses souvenirs, et réflexions qu’elle égraine lors de son trajet dans le bus.
1.      Le scénario
C’est d’un ennui mortel, c’est sans relief, sans saveur, rébarbatif… Il ne se passe rien dans ce livre. Armez-vous donc d’une bonne dose de patience pour ingurgiter ce truc –là….250 pages ne sont rien quand c’est intéressant, mais quand on s’emmerde, mieux vaut planifier un nombre de pages journalier pour tenter d’en venir à bout….et encore….
2.      Le style
Je me suis dit, prix Nobel de Littérature, cette femme doit avoir une patte, un  style ; bref, un petit truc en plus qui donne à son œuvre une dimension particulière. Et bien non !!! Pas de poésie, rien de particulier, un texte massif sans chapitre : un paquet qu’on vous file dans les mains, en vous disant  «  tiens débrouille toi avec ça »
Il n’y a rien dans cette écriture-là, on ne ressent pas le poids de la dictature.Elle ne suscite ni l'émotion, ni la colère, ne vous fait pas dire " tiens, c'est beau ça"....rien!!!
En tout cas, je ne remettrai plus mes yeux dans ses œuvres. Je n’ai accroché ni à ce qu’elle voulait me dire (je cherche toujours !!!) ni à son écriture.
Je me pose une question : son Prix Nobel, choix littéraire ou choix politique ?

La convocation, Herta Müller
 Métailié (7 février 2001)/Points (07/10/2010)
208/246 pages





 

4ème de couverture :
Traquée harcelée, humiliée. Ainsi va la vie sous la dictature de Ceausescu. Et sa vie à elle c’est  Albu, le commandant sadique qui la convoque quotidiennement pour des questions sans fin. C’est Paul, son mari, qui boit pour oublier. Et Lilly, son amie qui meurt sous les balles. Pour ne pas perdre la tête, elle se débat et résiste.
A propos de l'auteur :
Herta Müller, née le 17 août 1953 à Niţchidorf, est une romancière allemande d'origine roumaine, douzième femme lauréate du prix Nobel de littérature en 2009. Allemande du Banat, née à Niţchidorf/Nitzkydorf, alors village germanophone du judeţ de Timiş, dans la région de Timişoara, elle a émigré en Allemagne en 1987, fuyant la dictature de Nicolae Ceaușescu. Ses œuvres, marquées par une extraordinaire force poétique et un langage d'une précision sèche, évoquent souvent la violence contre les plus faibles, l'injustice, les terreurs de la dictature. Ses deux premiers livres (Niederungen et Drückender Tango), parus à Bucarest avant la chute du régime, ont été censurés. En Allemagne, H. Müller est considérée comme faisant partie de la Weltliteratur (la « littérature du monde »).


Escale roumaine pour le défi d'Anne





Lecture pour mon propre challenge. ->décennie 2001-2010

 Pour le défi d'Opaline.


 Pour la catégorie Nobel de littérature dans les challenge d'Ys.



8 commentaires:

  1. Dommage. Miss Léo a lu pour aujourd'hui "La bascule du souffle" qui lui a plu, elle a apprécié son style. Peut-être n'était-ce pas le bon livre pour toi. Mais je sens bien que tu ne vas pas bientôt redonner une chance à cette auteur :-)

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  2. Quand je m'nnuie dès les premières pages, maintenant, je passe très vite mon tour. Bon, cela dit, comme tu le mets toi-même dans la présntation, elle est Allemande d'origine roumaine, donc je la classe en Allemagne, d'autant que j'avais déjà un autre titre proposé par une autre blogueuse (avant les deux de ce 12 mai).

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  3. Comme l'a dit Ys, j'ai bien aimé "La bascule du souffle", qui ne m'a pas du tout ennuyée. D'après ce que tu en dis, les deux textes ont l'air assez différents. J'irai jeter un coup d'oeil à "La convocation", par curiosité.

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  4. Moi non plus, je n'ai pas aimé Herta Müller. On m'a conseillé de persévérer, je n'en ai guère envie.

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  5. Eh bien, ça a le mérite d'être clair! Elle m'en fait presque peur cette auteure. En tous cas, ça me conforte dans le fait que je me méfie toujours des prix Nobel, Goncourt...On est souvent déçu.

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  6. J'ai lu quelques auteurs ayant eu des prix Nobel et presque chaque fois j'ai été déçu... j'ai donc abandonné et quand j'entends que tel auteur a gagné tel prix en littérature, je me méfie!

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  7. J'ai aussi lu Elfriede Jelinek, autrichienne, prix Nobel de littérature en 2004 et ici aussi, quelle déception. Même Wikipedia (qui est loin d'être une référence) décrit son style comme "difficilement lisible"...
    Bref, ce genre de prix pourrait nous inciter à ne pas plonger sur ces auteurs et c'est dommage car il y en a qui en valent la peine comme J.M. Coetze, José Saramago, Maria Vargas Llosa, Günter Grass ou Toni Morrison.
    Merci encore pour cette jolie chronique et à bientôt.

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  8. Si vous voulez apprécier cette auteure, je vous conseille La bascule du souffle. Personnellement, j'y ai trouvê poésie et onirisme, un style particulier certes, mais appréciable

    J'ai souvent vu de mauvaises critiques de La convocation, ce n'est peut-être pas le titre à retenir de cette auteure.
    J'ai lu récemment son dernier roman Animal du cœur, que j'ai aimé aussi même si il est moins abordable que La bascule du souffle.

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