Je vais devoir me prononcer sur vos dernières aventures,
alors pour vous connaître un peu mieux, j’ai fait le pari un peu fou, de
commencer par le début. Nous allons donc faire ensemble un petit bout de chemin ces prochains mois !!!
Si je ne suis pas encore totalement acquise à votre cause,
je dois vous dire que vous me plaisez bien. Ni parfait (qui le serait d’ailleurs ?),
ni trop propre sur lui…encore qu’un petit effort serait le bienvenu, ni la
grosse brute épaisse comme peuvent l’être certains flics à l’ego surdimensionné,
vous vous révélez être un type suffisamment humain pour avoir envie de repartir
avec vous à la recherche des vilains qui perturbent votre Suède. Dès le premier
opus, l’humble lectrice de policiers que
je suis perçoit déjà que vous n’avez pas
encore « jeté tout votre jus ».
Vous n’êtes pas un type à abandonner comme cela, quand bien même tout
cela vous parait perdu d’avance. Vous creusez, étudiez toutes les pistes, sans
juger, ni condamner d’avance.
Comme tout homme vous avez vos faiblesses, mais ne cherchez
pas à les cacher ou les minimiser. Vous avez vos failles, et blessures. Votre
femme vous a largué, et cela vous perturbe beaucoup ; j’avais presque
envie de vous prendre par le bras et de vous dire gentiment « n’insiste pas, quand une femme n’aime
plus, c’est fini, elle ne reviendra pas ;
ne regarde pas en arrière, renoue le contact avec ta fille, elle est ta chair,
et ton sang…. , entoure ton père de tendresse, il en a besoin, lui aussi….»
Et puis, parce que c’est tout de même votre job, vous êtes
un bon flic, un bon chef, attentif et bienveillant
avec vos hommes. Les savoir affectés vous affecte aussi.
Enfin, et cela n’a rien à voir, mais cela a son importance,
vous aimez la musique…et là, vous marquez le point capital !! Tout à fait
entre nous, vous avez bien raison d’aimer Callas ; si ce n’est pas la plus
belle voix, c’est la plus émouvante… et je crois que vous l’avez bien compris.
Alors même si vos première aventures comportent quelques
petites longueurs, sont un tantinet trop linaires, je suis sure que comme le
vin, vous vous bonifierez avec le temps.
Nous nous retrouverons vite commissaire…..
Meurtriers sans visage, Henning Mankell
Bourgois
(octobre 2001) / Points policier (Mars 2004) (Première parution en 1991)
385/384 pages
4ème de
couverture :
En pleine campagne suédoise, dans une ferme isolée, un
couple de paysans retraités est torturé et sauvagement assassiné. Avant de
mourir, la vieille femme a juste le temps de murmurer un mot : " étranger
".
Il n'en faut pas plus pour qu'une vague de violence et
d'attentats se déclenche contre les demandeurs d'asile d'un camp de réfugiés de
la région. Les médias s'emparent du fait divers et lui donnent une résonance
nationale. La pression augmente sur les épaules de l'inspecteur Wallander,
chargé de mener l'enquête. Il va devoir agir vite, avec sang-froid et
détermination, et sans tomber dans le piège de la xénophobie ambiante qui
brouille les pistes...
La première enquête du désormais célèbre Kurt Wallander, personnage
phare des romans de Henning Mankell.
Un second roman de Henning Mankell, pour la Suède pour le challenge de Prune.
Nouvelle étape suédoise pour le challenge d'Anne.
Ah j'adore ton billet et je suis complètement d'accord avec toi !!
RépondreSupprimerMIMI, tu donnes des rendez-vous sur ton blogue maintenant !!!!
RépondreSupprimeret à un commissaire suédois !!!!!
J'adore ta chronique!!! Très original!
RépondreSupprimerIl faut absolument que je commence cette série des Wallander ! De Mankell, j'ai adoré Les chaussures italiennes, depuis, je rêve de commencer enfin sa série de polars !
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