mardi 11 septembre 2012

Des ombres dans la rue



D’abord, et avant tout, la 4ème de couverture en dit trop, beaucoup trop, largement trop !!
Secundo, une question me vient immédiatement en tête alors que la mention « Une enquête de Simon Serailler » (avec une coquille, en prime !!!) figure en bonne place en dessus du titre : Mais que fait  Simon Serrailler, qui est-il, d’où vient-il ?
Parce que, je ne sais pas pour vous autres, lecteurs de polar, mais quand on m’annonce ainsi la couleur, j’attends un personnage travaillé, et qui travaille !! Or ici, rien de tout cela…enfin, pas tout à fait. Il faudra attendre pas moins de 155 pages avant de voir apparaitre ce fameux Simon Serailler, qui ne s’avèrera pas si présent que cela durant son enquête….d’ailleurs, on ne peut pas parler ici d’enquête. J’ai comme l’impression que l’affaire se solutionne toute seule, grâce à quelqu’un d’autre. Un peu étrange, tout de même.
Cela étant, l’affaire de départ n’est pas dénuée d’intérêt. La diversité des personnages aurait pu donner lieu à une étude un peu plus poussée de ces derniers. Le rythme aurait être un peu plus soutenu. La première parie du livre est un peu chétive. Cela s’améliore ensuite, les choses s’emballent un peu plus.
De courts chapitres compensent le manque de dynamisme accentué par une écriture dénuée de style, et personnalité.
Voilà donc un policier, qui somme toute se lit, mais  ne restera pas dans les annales, loin s’en faut. Je pense qu’il retombera assez vite dans l’ombre.
 
Des ombres dans la rue, Susan Hill
Robert Laffont (5Avril 2012)
 400 pages
4ème de couverture :
L’inspecteur Simon Serrailler profite de vacances bien méritées à Taransay, petite île sauvage à l’ouest de l’Écosse, après une difficile opération pour le compte du BIVR (Brigade d’intervention volante rapide), quand il est rappelé en urgence à Lafferton par sa supérieure. Deux prostituées ont été retrouvées étranglées, et le temps qu’il revienne, une troisième est portée disparue. S’agit-il de l’oeuvre d’un pervers et de meurtres en série ? Est-on en présence d’un nouveau Jack l’Éventreur ou ces disparitions n’ont-elles rien à voir les unes avec les autres ? Quand, à leur tour, la femme du nouveau doyen de la cathédrale puis une jeune mère de famille qui se rendait à son travail en bicyclette manquent à l’appel, le mystère s’épaissit. Chaque piste mène à une impasse, la police piétine dans ses enquêtes et la population de Lafferton exprime une peur et un mécontentement, croissants, relayés, bien sûr, par les médias. Serailler se retrouve propulsé au cœur même de l’enquête, lorsque Cate, sa propre sœur, devient la cible du meurtrier…
Outre son génie pour susciter une atmosphère de suspense et tenir le lecteur en haleine, Susan Hill excelle également à créer des personnages et à nous faire partager leurs drames personnels quotidiens : le lecteur retrouve la famille de l’inspecteur, sa soeur, notamment qui se remet difficilement d’un deuil récent, et découvre de nombreux habitants de Lafferton qui vivent à l’ombre de sa cathédrale où se nouent d’autres intrigues, non moins captivantes.
A propos de l’auteur :
Susan Hill est née en Angleterre en 1942. Romancière populaire (auteur notamment du célèbre Je suis le seigneur du château), écrivain pour enfants, auteur dramatique, journaliste, elle n’a jamais cessé d’écrire. Avec les enquêtes de Simon Serrailler (Meurtres à Lafferton, Où rôdent les hommes et Au risque des ténèbres, La mort a ses habitudes), elle a fait une entrée très remarquée dans le monde du polar, aujourd’hui confirmée par le succès de cette série outre-Manche.


Compte pour le challenge de Liliba.


Policier de la 2ndesélection ( retenue par le jury d'octobre)


Promenade anglaise pour le défi d'Anne .



Pour le défi d'Opaline .


Pour le défi de Marmotte.


6 commentaires:

  1. je l'ai terminé hier... pfouuu, tout ça pour ça...Comme tu le dis, il ne sera pas dans les annales !

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  2. c'est long, c'est long, beaucoup trop long ce roman... J'ai passé de nombreux passages, je l'avoue !

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  3. Pourquoi sélectionne-t-on un tel bouquin dans ce genre de jury ??!

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  4. C'est le jury des 15 lectrices d'octobre qui a choisi ce policier plutôt que l'autre qui était "l'enfant témoin", de Robert Rotenberg..... soit ce dernier n'était vraiment pas bon du tout, soit le jury d'octobre a des goûts qui sortent de l'ordinaire.....

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  5. Hi hi, j'adore ta dernière phrase !

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