Je croyais naïvement qu’en sortant de Science Po, on savait écrire…..
Elle a
une belle gueule (pardon, mais je parle comme elle écrit), mais un vocabulaire particulièrement
fleuri.
Visiblement
pour percer en littérature, il faut choquer, et gifler le lecteur…. Oui, mais
sauf que là, je n’ai pas envie de me faire taper dessus.
Autant
dire qu’avec Chloé Schmitt, ou on adhère de suite, ou jette….
Une
prose choc, à la limite du vulgaire, jamais très loin de l’argot, pour une
situation, certes pas très drôle, mais quand même.
Je me
suis dit en commençant que ça se lirait vite, que sans trop m’investir, j’arriverai
au bout des 180 pages, sans trop de dommages. J’étais bien décidée à endosser
mon gilet pare-balle….oui, mais même en pensant à autre chose, même avec un peu
de musique, même en lecture accélérée, cela devient très vite indigeste…
Pas envie
de prendre de baffes, ni d’une indigestion…..
Au
suivant !!!
Les
affreux, Chloé Schmitt
Albin
Michel (22 Août 2012)
190
pages
4ème de couverture :
« Grandir et crever. Même avec plein de choses
au milieu, c’est pas une vie. »
Après un
AVC, la vie d’Alphonse bascule. Figé dans un fauteuil roulant, impuissant, il
est condamné à subir un quotidien qu’il s’apprêtait à quitter : sa femme
Clarisse...
Comme derrière
une vitre dépolie, Alphonse observe un monde sur lequel il n’a plus d’ emprise
et décrit avec une saisissante acuité les rouages et les fissures de la vie de
couple.
Chloé
Schmitt réussit la prouesse de créer par son écriture un rythme alerte et sans
répit, qui donne au lecteur, à travers son narrateur paralytique, le sentiment d’être
constamment sur le qui-vive. De cette noirceur implacable et de cette position d’observateur
unique se dégage une ironie qui insuffle au récit toute sa vitalité.
A propos de l’auteur :
Chloé Schmitt,
21 ans, est étudiante à Sciences Po Paris.
Les
Affreux est son premier roman.
Lu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire, avec Price minister.
Eh bien, c'est clair et net ! Et encore la preuve du fossé qui existe entre les "critiques" des médias et celles des blogueurs, qui eux, au moins, essayent de lire les livres jusqu'au bout ! ;-)
RépondreSupprimerÇa confirme ce que j'avais cru comprendre en lisant des chroniques moins explicites que la tienne. Maintenant, j'ai bien compris : pas pour moi, je n'aime pas la vulgarité.
RépondreSupprimerDiantre, tu critiques "l'Elite" :)!
RépondreSupprimerJe l'avais évité en lisant le résumé. Tu confirmés mon impression
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