mardi 30 octobre 2012

Les affreux


Je croyais naïvement qu’en sortant de Science Po, on savait écrire…..
Elle a une belle gueule (pardon, mais je parle comme elle écrit), mais un vocabulaire particulièrement fleuri.
Visiblement pour percer en littérature, il faut choquer, et gifler le lecteur…. Oui, mais sauf que là, je n’ai pas envie de me faire taper dessus.
Autant dire qu’avec Chloé Schmitt, ou on adhère de suite, ou jette….
Une prose choc, à la limite du vulgaire, jamais très loin de l’argot, pour une situation, certes pas très drôle, mais quand même.
Je me suis dit en commençant que ça se lirait vite, que sans trop m’investir, j’arriverai au bout des 180 pages, sans trop de dommages. J’étais bien décidée à endosser mon gilet pare-balle….oui, mais même en pensant à autre chose, même avec un peu de musique, même en lecture accélérée, cela devient très vite indigeste…
Pas envie de prendre de baffes, ni d’une indigestion…..
Au suivant !!! 




Les affreux, Chloé Schmitt
Albin Michel (22 Août 2012)
190 pages



4ème de couverture :
« Grandir et crever. Même avec plein de choses au milieu, c’est pas une vie. »
Après un AVC, la vie d’Alphonse bascule. Figé dans un fauteuil roulant, impuissant, il est condamné à subir un quotidien qu’il s’apprêtait à quitter : sa femme Clarisse...
Comme derrière une vitre dépolie, Alphonse observe un monde sur lequel il n’a plus d’ emprise et décrit avec une saisissante acuité les rouages et les fissures de la vie de couple.
Chloé Schmitt réussit la prouesse de créer par son écriture un rythme alerte et sans répit, qui donne au lecteur, à travers son narrateur paralytique, le sentiment d’être constamment sur le qui-vive. De cette noirceur implacable et de cette position d’observateur unique se dégage une ironie qui insuffle au récit toute sa vitalité.
A propos de l’auteur :
Chloé Schmitt, 21 ans, est étudiante à Sciences Po Paris.
Les Affreux est son premier roman.

 Lu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire, avec Price minister.


4 commentaires:

  1. Eh bien, c'est clair et net ! Et encore la preuve du fossé qui existe entre les "critiques" des médias et celles des blogueurs, qui eux, au moins, essayent de lire les livres jusqu'au bout ! ;-)

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  2. Ça confirme ce que j'avais cru comprendre en lisant des chroniques moins explicites que la tienne. Maintenant, j'ai bien compris : pas pour moi, je n'aime pas la vulgarité.

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  3. Je l'avais évité en lisant le résumé. Tu confirmés mon impression

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