Louise et
Franck, citadins paumés ; lui en délicatesse avec ses parents, largué et le
deuil d’un frère pas encore cicatrisé ; elle, une vie compliqué, veuve, un
gamin qui vit à la campagne chez ses grands-parents, un travail qui ne tient
plus qu’à un fil.
Elle et lui
apparaissent alternativement, et finiront par se rejoindre, à la ferme. Et
Alexandre, est au milieu, tantôt le frère qui surgit des souvenirs de Franck ;
le frère sur qui reposaient la succession de la ferme ; Alexandre le fils
de Louise.
Cet enfant
qui sera le liant, celui par qui apaiseront bien des choses. Le retour aux
sources, à la terre.
Il y a dans
cette histoire, au rythme pourtant tranquille, dans un décor hors du temps,
presque archaïque, où les vieilles querelles
ne sont jamais très loin, comme une petite impatience qui vous entraine
vers sa conclusion. Nos deux personnages plutôt taiseux, cabossés sont attachants.
Serge Joncour les aborde par petites touches avec infiniment de tendresse pour
eux. C’est cela qui m’a plu ; tout comme l’impression d’apaisement, et de sérénité
tout au long de la lecture.
L’amour sans le faire, Serge Joncour
Flammarion (Août 2012)
320 pages
4ème de couverture :
« On ne refait pas sa vie, c'est
juste l'ancienne sur laquelle on insiste », pense Franck en arrivant aux Bertranges, chez ses
parents qu'il n'a pas vus depuis dix ans. Louise est là, pour passer quelques
jours de vacances avec son fils dont elle a confié la garde aux parents de
Franck. Le temps a passé, la ferme familiale a vieilli, mais ces retrouvailles
inattendues vont bouleverser le cours des choses. Franck et Louise sont deux
êtres abîmés par la vie, ils se parlent peu mais semblent se comprendre. Dans
le silence de cet été chaud et ensoleillé, autour de cet enfant de cinq ans, «
insister » finit par ressembler, tout simplement, à la vie réinventée.
A propos de l’auteur :
Né en novembre
1961, il publie son premier roman, Vu, en 1998 au Dilettante.Puis, il a obtenu
le Prix France Télévisions en 2003 pour UV. En l'an 2005, il a reçu le Prix de
l'Humour Noir Xavier Forneret pour son livre "L'Idole".
Il est
enfin, avec Jacques Jouet, Hervé Le Tellier, Gérard Mordillat et bien d'autres
artistes et écrivains, l’un des protagonistes de l'émission de radio Des Papous
dans la tête de France Culture.
Il écrit le
scénario de "Elle s'appelait Sarah" 2010 réalisé par Gilles
Paquet-Brenner d'après le roman de Tatiana de Rosnay.
Il publie
chez Flammarion "Que la paix soit avec vous " en 2006, "Combien
de fois je t'aime" en 2008, "L'homme qui ne savait pas dire non"
2009, "L'Amour sans le faire" 2012.
En 2012,
"L'idole" est adapté au cinéma par Xavier Giannoli sous le titre
"Superstar" avec K. Mérad et C. de France.
14/26.....[J]
Nous sommes sur la même longueur d'ondes Mimi! Je retiens, comme toi,l'affection de l'auteur pour ses personnages.
RépondreSupprimerJe n'avais jamais entendu parler de cet auteur, mais ça fait deux avis très positif que je vois sur ses livres aujourd'hui! Je note!
RépondreSupprimerje mets un lien sur mon blogue
RépondreSupprimerOui Mimi,ce livre st superbe....On en sort comme apaisé malgré une situation un peu "lourde".
RépondreSupprimerTrès belle lecture!