mercredi 1 mai 2013

Iolanta ( Piotr Tchaïkovski)

Opéra lyrique en un acte de Piotr Illitch Tchaikovski (1840-1893)
Livret de Modeste Tchaikovski d'après le drame La fille du roi René, d'Henrik Hertz.
Création le 18 décembre 1892 à Saint Pétersbourg (Théâtre Mariinski).
Ouvrage chanté en russe.
Direction musicale: Jacques Mercier. Mise en scène: David Hermann. Décors: Rifail Ajdarpasic.


Présentation
En Provence, au XVème siècle.
La princesse Iolanta, qui est aveugle, vit dans un jardin isolé; son père la tient protégée, loin du regard des hommes. Pour ne pas la rendre malheureuse, son entourage ne lui a pas révélé qu'elle est aveugle. Elle écoute le chant des oiseaux avec ravissement, ainsi que celui de ses amies et de sa nourrice. Pour guérir sa fille de son infirmité, le roi René consulte Ebn Hakia, un médecin maure, lequel conseille au roi de dévoiler à Iolanta sa cécité, afin que celle-ci désire elle-même sa guérison. Le roi hésite à suivre la recommandation du médecin.
Au cours d'une chasse, Robert, duc de Bourgogne, et le comte de Vaudémont se sont perdus. Piqués par la curiosité, ils escaladent le mur qui ceint le jardin. Ils voient Iolanta endormie et le comte s'éprend aussitôt d'elle. Robert part à la recherche de sa suite. Vaudémont et Iolanta font connaissance, et ils tombent amoureux l'un de l'autre. Lorsque le chevalier se rend compte que Iolanta est aveugle, il tente de lui expliquer ce que sont la lumière et les couleurs. Le roi René, père de Iolanta, se met en colère, et menace le comte de mort. Seule la guérison de Iolanta pourra l'en sauver. Puisque la vie de son cher inconnu est en péril, la jeune fille désire retrouver la vue; Vaudémont demande sa main au roi René, mais celui-ci l'a promise au duc de Bourgogne. Or le duc est épris d'une autre jeune femme. Rien ne fera obstacle à l'amour de Vaudémont et de Iolanta.





 Iolanta est aveugle, et vit recluse au château de son père le Roi René. Tout le monde se refuse à lui dire son état ; état dont elle doit rendre conscience elle-même si elle veut recouvrer la vue. Arrivent Robert et le comte Vaudémont….
Dernier opéra de Tchaïkovski, Iolanta est relativement court, mais dense musicalement et vocalement. Les airs magnifiques sont admirablement servis par des chanteurs presque tous russophones (c’est vrai que ça aide beaucoup) et dotés de solides voix. Gelena Gaskarova campe une Iolanta y est stupéfiante, tout comme les seconds rôles fort bien tenus.
Le metteur en scène David Hermann ( à qui l’on doit la très réussie Italienne à Alger la saison passée) a choisi un décor unique aux allures de de salle de clinique austère et carcérale. En opposition à Iolanta privée de lumière, le plateau et la salle étaient constamment stimulé par une lumière souvent crue et superflue. C’est là le petit bémol (tout comme l’intervention juste après l’ouverture d’un narrateur sur un fond de projections vidéo dont je peine à comprendre l’utilité )à ce spectacle malgré tout très réussi.
Coproduit avec l’opéra de Metz, c’était l’orchestre National de Lorraine dirigé par Jacques Mercier qui était dans la fosse, très convaincant.






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