dimanche 15 décembre 2013

Candide (Leonard Bernstein)



Nouvelle production
Ouvrage chanté en anglais, surtitré
Durée de l'ouvrage : 2h30 + entracte

Opéra en deux actes
Livret de Lillian Hellman et Richard Wilbur révisé par Hugh Wheeler et Stephen Sondheim
Créé au Martin Beck Theatre de New York le 1er décembre 1956

Direction musicale : Ryan McAdams
Mise en scène : Sam Brown
Décors : Annemarie Woods
Lumières : D.M. Wood
Costumes : Anna Fleischle
Chorégraphie : Lorena Randi
Vidéo : David Leclerc

Choeur de l’Opéra national de Lorraine
Orchestre symphonique et lyrique de Nancy

 Présentation :
Candide, Cunégonde, Paquette, Pangloss, Maximilien et les autres… ou lorsque Voltaire brille des mille feux de Broadway. Le conte philosophique jette alors un regard sur le meilleur des mondes, sur une Amérique triomphante où optimisme rime avec McCarthisme.




Si l’œuvre a été créé à Broadway en 1956, ce fut sans grand succès. Elle a été maintes fois remaniée, pour atteindre une version définitive en 1988 donnée au Scotisch opéra  de Glasgow.Le compositeur l'a d'ailleurs enregistrée un an avant sa mort.
A mi-chemin entre l’opérette et la comédie musicale (Bernstein n’a d’ailleurs jamais vraiment tranché sur la question), Candide, librement inspiré du conte philosophique de Voltaire s’intègre parfaitement dans une programmation lyrique de fin d’année.
L’humour et la dérision sont omni présents. Le spectateur rit, souvent durant la représentation ; même si quelques longueurs ici ou là se font parfois ressentir. Le contexte historique dans lequel fut composée l’œuvre, ainsi que l’esprit satyrique de Voltaire se retrouvent bien ; toutes les institutions sont ainsi décapées.






Musicalement la partition de Bernstein est chatoyante, et admirablement rendue par un orchestre au meilleur de sa forme, et dirigé par un jeune chef américain dynamique.
Vocalement, si l’ensemble est très homogène, saluons particulièrement Chad Shelton (Candide)  qui fut à Nancy un impressionnant Don José, et que j’avais aussi remarqué dans une Tragédie florentine (alors que j’étais une toute jeune abonnée de cette belle maison).



De belles trouvailles scéniques sont à noter, avec notamment un joli travail sur la vidéo,  les décors, sans oublier le chorégraphe qui a su donner du punch tout au long de la représentation.

1 commentaire:

  1. Une façon originale de traiter l'oeuvre de Voltaire, une curiosité ! Hop, billet ajouté.

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