Nouvelle
production
Ouvrage
chanté en anglais, surtitré
Durée
de l'ouvrage : 2h30 + entracte
Opéra
en deux actes
Livret
de Lillian Hellman et Richard Wilbur révisé par Hugh Wheeler et Stephen
Sondheim
Créé
au Martin Beck Theatre de New York le 1er décembre 1956
Direction
musicale : Ryan McAdams
Mise
en scène : Sam Brown
Décors
: Annemarie Woods
Lumières
: D.M. Wood
Costumes
: Anna Fleischle
Chorégraphie
: Lorena Randi
Vidéo
: David Leclerc
Choeur
de l’Opéra national de Lorraine
Orchestre
symphonique et lyrique de Nancy
Présentation :
Candide,
Cunégonde, Paquette, Pangloss, Maximilien et les autres… ou lorsque Voltaire
brille des mille feux de Broadway. Le conte philosophique jette alors un regard
sur le meilleur des mondes, sur une Amérique triomphante où optimisme rime avec
McCarthisme.
Si
l’œuvre a été créé à Broadway en 1956, ce fut sans grand succès. Elle a été
maintes fois remaniée, pour atteindre une version définitive en 1988 donnée au
Scotisch opéra de Glasgow.Le compositeur l'a d'ailleurs enregistrée un an avant sa mort.
A
mi-chemin entre l’opérette et la comédie musicale (Bernstein n’a d’ailleurs
jamais vraiment tranché sur la question), Candide, librement inspiré du conte
philosophique de Voltaire s’intègre parfaitement dans une programmation lyrique
de fin d’année.
L’humour
et la dérision sont omni présents. Le spectateur rit, souvent durant la
représentation ; même si quelques longueurs ici ou là se font parfois ressentir.
Le contexte historique dans lequel fut composée l’œuvre, ainsi que l’esprit satyrique
de Voltaire se retrouvent bien ; toutes les institutions sont ainsi
décapées.
Musicalement
la partition de Bernstein est chatoyante, et admirablement rendue par un
orchestre au meilleur de sa forme, et dirigé par un jeune chef américain
dynamique.
Vocalement,
si l’ensemble est très homogène, saluons particulièrement Chad Shelton
(Candide) qui fut à Nancy un impressionnant
Don José, et que j’avais aussi remarqué dans une Tragédie florentine (alors que
j’étais une toute jeune abonnée de cette belle maison).
De
belles trouvailles scéniques sont à noter, avec notamment un joli travail sur
la vidéo, les décors, sans oublier le
chorégraphe qui a su donner du punch tout au long de la représentation.
Une façon originale de traiter l'oeuvre de Voltaire, une curiosité ! Hop, billet ajouté.
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