Roman
largement encensé, finaliste de certains prix …. Sans doute avait-il quelque
chose qui valait la peine… J’ai donc attendu patiemment mon tour à la
médiathèque.
Et
puis, j’en ai fait ma première lecture 2014….. et bien…..j’espère que mon année
de lecture ne sera pas à l’image de cet avis…car amenez moi immédiatement «
Suicide mode d’emploi »…….
Bon,
d’accord ; ça n’est pas une daube….mais franchement, pas de quoi se priver
de sommeil, ni d’une balade au grand air, ce que j’aurais dû faire plutôt et
que de persévérer.
D’accord,
l’auteur s’’est bien documenté
D’accord,
c’est bien écrit.
Mais,
bon…. Quand je lis « une façon poétique de parler du Japon »,
excusez du peu, mais lisez plutôt le
peintre d’éventail…et là vous aurez une prose poétique sur le Japon.
La
première moitié du livre ne passe pas trop mal, mais la suite devient vite un embrouillamini.
Et puis on s’emmerde assez vite là -dedans ; on a bien du mal à savoir ce
que l’auteur veut nous dire .
Bref,
je n’ai pas aimé, cela ne m‘a pas touché ; j’ai lu ça de loin, la tête
ailleurs, et l’œil rivé sur la montre, où le rayon de soleil qui me narguait
dehors.
C’était
mon premier roman de l’auteur ; hélas, ce dernier ne m’a guère encouragé à
lui donner une seconde chance.
Les évaporés, Thomas B Reverdy
Flammarion, Août 2013
290 pages
4ème de
couverture :
Ici,
lorsque quelqu'un disparaît, on dit simplement qu'il s'est évaporé, personne ne
le recherche, ni la police parce qu'il n'y a pas de crime, ni la famille parce
qu'elle est déshonorée. Partir sans donner d'explication, c'est précisément ce
que Kaze a fait cette nuit-là. Comment peut-on s'évaporer si facilement ? Et
pour quelles raisons ? C'est ce qu'aimerait comprendre Richard B. en
accompagnant Yukiko au Japon pour retrouver son père, Kaze. Pour cette femme
qu'il aime encore, il mènera l'enquête dans un Japon parallèle, celui du
quartier des travailleurs pauvres de San'ya à Tokyo et des camps de réfugiés
autour de Sendai. Mais, au fait : pourquoi rechercher celui qui a voulu
disparaître ? Les évaporés se lit à la fois comme un roman policier, une quête existentielle
et un roman d'amour. D'une façon sensible et poétique, il nous parle du Japon
contemporain, de Fukushima et des yakuzas, mais aussi du mystère que l'on est
les uns pour les autres, du chagrin amoureux et de notre désir, parfois, de
prendre la fuite.
A propos de l’auteur :
Thomas
B. Reverdy est un romancier français né en 1974, auteur de trois romans publiés
aux éditions du Seuil.
Au
cours de ses études de lettres à l'université, il travaille sur Antonin Artaud,
Roger Gilbert-Lecomte et Henri Michaux. Il participe aussi à cette époque à la
revue La Femelle du Requin, dont il dirige la publication du numéro 4 au numéro
12. Il obtient l'agrégation de lettres modernes en 2000. Il enseigne depuis
dans un lycée de Seine-Saint-Denis, le lycée Jean Renoir.
Ses
trois premiers romans, La Montée des eaux (Seuil, 2003), Le Ciel pour mémoire
(Seuil, 2005) et Les Derniers Feux (Seuil, 2008), constituent une sorte de
cycle poétique. Ils abordent les thèmes du deuil, de l'amitié et de l'écriture.
Je vais le lire prochainement, j'espère mieux l'apprécier mais me voilà prévenue, au cas où ;-)
RépondreSupprimerSans doute pas le bon moment.....Et je reste tellement marquée par le peintre d'éventail......
RépondreSupprimerLe peintre d'éventail, je note. Et je te souhaite une belle année de lecture malgré ce début décevant.
RépondreSupprimerJ'ai craqué sur le petit garçon. Et certes ils ne sont pas nombreux mais il y a à mon sens quelques belles descriptions. Je vais pouvoir comparer rapidementavec Le peintre d'éventail.
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