Coproduction
Opéra national de Lorraine et Theater an der Wien
Ouvrage
chanté en italien, surtitré
Durée
de l'ouvrage : 2h10 + entracte
Fable
en musique en cinq actes et un prologue
Livret
d’Alessandro Striggio
Créée
au Palais Ducal de Mantoue le 24 février 1607
Direction
musicale : Christophe Rousset
Mise
en scène : Claus Guth
Décors
: Christian Schmidt
Costumes
: Linda Redlin
Lumières
: Olaf Winter
Vidéo
: Arian Andiel
Dramaturgie
: Konrad Kuhn
Chœur
de l'Opéra national de Lorraine
Les
Talens lyriques
Présentation :
Les
dieux et les hommes se disputent le droit au bonheur lorsque s’élève un chant
aux accents de langue originelle. Dans une nouvelle grammaire de l’expression
de l’affect qui gouverne un espace transfiguré, on peut enfin ajouter à la saga
de l’Amour et de la Mort un chapitre « Résurrection »… Ainsi naît l’opéra.
Claus
Guth aura choisi un décor unique pour installer sa vision du mythe d’Orphée. Une
maison bourgeoise, un escalier comme pièce maîtresse ; juste un temple
grec pour nous rappeler le mythe. La mort, son sens, l’homme face à cette
grande inconnue….un thème intemporel.
Il
est dommage d’avoir, à mon sens, abîmé, le mythe par beaucoup de
gesticulations, de banalités, et un mélange du genre. Cette musique superbe méritait un écrin scénique
qui n’était pas là, à mes yeux, ne tout cas.
L’orfeo
est le chef-d’œuvre lyrique par excellence, celui qui pose les fondations de l’opéra
occidental. Laurent Spielmann avait choisi Les
talents lyriques dirigés par Christophe Rousset comme écrin musical. Un
choix heureux, où chaque instrument sait se mettre en valeur, sans pour autant
étouffer les voix dont aucune ne dépareilleront.
Ma toute petite déception provient juste d'une mise en scène qui m'a assez peu conquise, sans pour autant que je puisse la rejeter totalement.
Claus
Guth avait déjà mis en scène le Messie de Haendel, et cela m’avait déjà à l’époque
rebutée.
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