vendredi 28 mars 2014

L'invention de nos vies


Après une première tentative de lecture avortée faute de temps, et de motivation, il m’a fallu me  remettre à l’ouvrage sélectionné entre temps pour le Prix Océans 2014 sachant qu’il ne me restait absolument rien de ce que j’avais lu.
Le temps des 30 premières pages durant lequel, comme la première fois je m’interroge, des 40 suivantes qui me tiennent davantage…  Le temps pour l’auteur d’installer son affaire, et de m’approprier son  histoire, et ses personnages…

Karine Tuil aura su équilibrer son ouvrage, et ne pas abuser de ces longues phrases qui parfois émaillent son roman, et qui nous essoufflent, tel le rythme trépidant de Sam. Les phrases claquent, les mots, les adjectifs fusent, tout comme les « / »qui au fur et à mesure fendent les amures pour étaler au grand jour  l’étendue d’un désastre.
Tout n’est que mensonges, imposture, et, illusions.  Chacun joue un rôle, s’invente un passé à la recherche d’un avenir. La quête identitaire, le déterminisme social s’invitent de plein fouet dans ce livre. Une  Certes, Karine Tuil n’échappent pas aux éternels clichés. Mais c’est le style et le rythme qui emportent, et un schéma narratif dense qui finiront par me conquérir. Comme dans la vie, ça n’allait pas de soi au départ. 
Ouvrage lu dans le cadre du Prix Océans. Ici, et .  

L’invention de nos vies, Karine Tuil
Grasset, Août 2013
500 pages
 

 

2 commentaires:

  1. Comme quoi, il faut toujours persévérer quand on n'accroche pas aux premières pages. Cela aurait été dommage de passer à côté de ce roman.

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  2. Je pense que je lirai ce livre, je l'ai noté

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