mercredi 26 mars 2014

Siegfried et l'anneau maudit (Richard Wagner)



Nouvelle production
Coproduction Ensemble Justiniana Compagnie Nationale de Théâtre Lyrique et Musical, Région Franche-Comté, Opéra national de Paris, Opéra national de Lorraine, Opéra Théâtre de Saint-Etienne et Scène nationale de Besançon

En association avec le Théâtre de la Manufacture

Ouvrage chanté en allemand, surtitré
Durée de l'ouvrage : 1h50  sans entracte

Drame musical en 3 actes d’après "L’Anneau du Nibelung" de Richard Wagner
Adaptation Marius Stieghorst, Charlotte Nessi, Christophe Ghristi, Agnès de
Jacquelot.
Arrangement pour seize instruments réalisé en collaboration avec la classe d'arrangement de Cyrille Lehn, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Direction musicale : Victorien Vanoosten
Mise en scène : Charlotte Nessi
Scénographie, lumières : Gérard Champlon
Images : Mike Guermyet
Costumes : Jérôme Kaplan
Siegfried : Jan Rusko
Mime : Michel Fockenoy
Fasolt, Wotan, déguisé en voyageur errant : Florian Westphal
Alberich : Jacques Calatayud
Fafner, Hagen : Jérémie Brocard
Brünnhilde, Wellgunde : Leah Gordon
Woglinde, Waldvogel, Gutrune : Anaïs Mahikian
Flosshilde : Sylvie Althaparro
Deux comédiens : Jean-Yves Tual, Yvon Bernard

Orchestre symphonique et lyrique de Nancy


Synopsis :
Des dieux, des géants, des nains, des destins qui se nouent par dépit, par amour, par intérêt… La comédie humaine livre ses mécanismes complexes, inquiétants. Il n’est pas certain que l’innocence sauvera le monde.  



Voir une tétralogie, pour tout mélomane wagnérien, c’est en quelque sorte accéder au  Graal, approcher de près ce qui occupât environ 30 ans de la vie de son compositeur. J’ai eu cette chance il y a quelques années d’y accéder, et sans aller très loin- Pour Bayreuth, il faudra sans doute envisager cela pour une seconde, voir troisième vie…



L’Opéra National de Lorraine, proposait une adaptation, de la Tétralogie. Passer de 16h de représentation (sur 3 journées, et un prologue) à 1h50, et passer d’une centaine de musiciens à 16, pouvait relever de la folie, du sacrilège, du gâchis.



Certes, tout n’y est pas, scéniquement comme musicalement. Mais, mon appréhension légitime face à un tel bouleversement, s’est très vite dissipée devant un ensemble qui m’a semblé cohérent tant sur le plan musical, que sur l’aspect dramatique. Celui ou celle qui ne connait pas l’histoire, ni les aspects mythologique de la Tétralogie pouvait parfaitement s’en approprier. Les grands thèmes du Ring sont là ; et même si  musiciens n’ont pas la puissance  et les couleurs d’un grand orchestre symphonique, il y avait de quoi susciter  chez le novice l’envie d’aller plus loin. Pour le wagnérien amateur, je dirais que l’ouvrage est un compromis intéressant. Le wagnérien puriste restera légitimement sur sa faim. Cela étant, ne va pas à Bayreuth qui veut, et programmer une Tétralogie s’avère être une aventure onéreuse et risquée pour des petites structures. Ne boudons pas notre plaisir , même si le repas est écourté.



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