Nouvelle
production
Coproduction
Ensemble Justiniana Compagnie Nationale de Théâtre Lyrique et Musical, Région
Franche-Comté, Opéra national de Paris, Opéra national de Lorraine, Opéra
Théâtre de Saint-Etienne et Scène nationale de Besançon
En
association avec le Théâtre de la Manufacture
Ouvrage
chanté en allemand, surtitré
Durée
de l'ouvrage : 1h50 sans entracte
Drame
musical en 3 actes d’après "L’Anneau du Nibelung" de Richard Wagner
Adaptation
Marius Stieghorst, Charlotte Nessi, Christophe Ghristi, Agnès de
Jacquelot.
Arrangement
pour seize instruments réalisé en collaboration avec la classe d'arrangement de
Cyrille Lehn, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Direction
musicale : Victorien Vanoosten
Mise
en scène : Charlotte Nessi
Scénographie,
lumières : Gérard Champlon
Images
: Mike Guermyet
Costumes : Jérôme Kaplan
Siegfried : Jan Rusko
Mime
: Michel Fockenoy
Fasolt,
Wotan, déguisé en voyageur errant : Florian Westphal
Alberich : Jacques Calatayud
Fafner, Hagen : Jérémie Brocard
Brünnhilde, Wellgunde : Leah Gordon
Woglinde, Waldvogel, Gutrune : Anaïs
Mahikian
Flosshilde : Sylvie Althaparro
Deux
comédiens : Jean-Yves Tual, Yvon Bernard
Orchestre
symphonique et lyrique de Nancy
Synopsis :
Des
dieux, des géants, des nains, des destins qui se nouent par dépit, par amour,
par intérêt… La comédie humaine livre ses mécanismes complexes, inquiétants. Il
n’est pas certain que l’innocence sauvera le monde.
Voir
une tétralogie, pour tout mélomane wagnérien, c’est en quelque sorte accéder au
Graal, approcher de près ce qui occupât
environ 30 ans de la vie de son compositeur. J’ai eu cette chance il y a
quelques années d’y accéder, et sans aller très loin- Pour Bayreuth, il faudra
sans doute envisager cela pour une seconde, voir troisième vie…
L’Opéra
National de Lorraine, proposait une adaptation, de la Tétralogie. Passer de 16h
de représentation (sur 3 journées, et un prologue) à 1h50, et passer d’une
centaine de musiciens à 16, pouvait relever de la folie, du sacrilège, du gâchis.
Certes,
tout n’y est pas, scéniquement comme musicalement. Mais, mon appréhension
légitime face à un tel bouleversement, s’est très vite dissipée devant un
ensemble qui m’a semblé cohérent tant sur le plan musical, que sur l’aspect
dramatique. Celui ou celle qui ne connait pas l’histoire, ni les aspects
mythologique de la Tétralogie pouvait parfaitement s’en approprier. Les grands
thèmes du Ring sont là ; et même si
musiciens n’ont pas la puissance
et les couleurs d’un grand orchestre symphonique, il y avait de quoi
susciter chez le novice l’envie d’aller
plus loin. Pour le wagnérien amateur, je dirais que l’ouvrage est un compromis
intéressant. Le wagnérien puriste restera légitimement sur sa faim. Cela étant,
ne va pas à Bayreuth qui veut, et programmer une Tétralogie s’avère être une
aventure onéreuse et risquée pour des petites structures. Ne boudons pas notre
plaisir , même si le repas est écourté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire