Véronique
Ovaldé fait partie de ces nombreux auteurs que je n’ai pas envie de lire
(j’assume, et revendique ce qui peut passer pour un manque d’ouverture
d’esprit ; je lis non pas pour lire, mais parce que le menu m’intéresse).
Alors
pourquoi ce billet ? Tout simplement parce que cet ouvrage fait partie de
la sélection du Prix Océans 2014.
Que
ressent-on quand arrive un livre dont on n’a pas envie, quand on doit lire un
auteur dont l’univers n’attire pas ? Une profonde solitude, et avouons-le,
on se sent animé d’une profonde mauvaise foi, et armé de tous les prétextes
pour poser le satané livre. Je suis même allée faire des courses un jour
férié….c’est dire !!!
Bref,
j’ai tenu 70 pages…. Et je suis même allée lire les fameuses dernières pages
qui, parait-il donnent la signification du titre bien mystérieux…. Et bien, vous
me croirez si vous vous voulez, mais je n’ai même pas trouvé !!!
Mauvaise
foi ? Oui sans doute. Mais je ne suis pas rentré dans l’univers de ce
livre. Il y a un truc qui m’a profondément agacé, c’est le Maria Cristina
Väätonen à chaque ligne….. C’est bon, pas besoin de nous le rabâcher, on le
sait !!!
Les
inconditionnelles de Véronique Ovaldé me pardonneront mon impertinence, mais je
le savais bien, cet auteur ne m’attire pas…sinon, je l’aurais déjà lue ,
ou du moins, je l’aurais déjà inscrite sur mon petit carnet….et puis perdre son
temps un jour de congé avec des lectures insatisfaisantes quand on a tant de
livres désirés à lire, il y a de quoi être en colère ( cf l’ouvrage de MarieDarrieussecq )
La grâce des brigands, Véronique Ovaldé
Editions de l’Olivier, Août 2013
288 pages
4ème de
couverture :
Maria
Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une
bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume
la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère
bigote et une soeur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles).
C’est le début des années 70 et des rêves libertaires.
Elle
n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa
famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire. Et elle n’est pas encore
l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son
heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain
nobélisable. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent
de Maria Cristina ?
A propos de l’auteur :
Véronique
Ovaldé est née en 1972 au Perreux-sur-Marne. En 2000, elle publie son premier
roman, Le Sommeil des poissons, aux éditions du Seuil. Suivront ensuite,
notamment, Les hommes en général me plaisent beaucoup (Actes Sud, 2003), ou
Déloger l'animal (Actes Sud, 2005). Elle rejoint les éditions de l'Olivier en
2008 en publiant Et mon coeur transparent, qui obtient le prix France
Culture-Télérama. En 2009, Ce que je sais de Vera Candida reçoit un accueil
enthousiaste de la critique et du public, et obtient le prix Renaudot des
lycéens, le prix France Télévisions, et le grand prix des lectrices de Elle.
Depuis, elle a également publié Des vies d'oiseaux en 2011 et La Grâce des
brigands en 2013.
tu n'aimes vraiment pas cette auteure !
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