Âgé de 13 ans, Henry nous donne sa vision de ce long week-end du labor day durant
lequel un fugitif fait irruption au sein du couple bien tranquille qu’il forme
avec sa mère.
A
priori, c’est avec une certaine défiance, voir une certaine angoisse, que l’on
serait en droit d’aborder ce repris de justice. Et pourtant, une étrange
complicité se noue entre l’évadé, et le jeune garçon qui voit en lui la figure tutélaire
du père, qui dans la vraie vie est plutôt absent, ou du moins plus absorbé par
sa nouvelle famille que par son premier fils. Henry se rend soudainement compte
qu’il ne se sent plus obligé de faire le bonheur de sa mère. Un homme arrive
dans la famille, et la vie semble reprendre, pour tout le monde.
J’ai
lu avec un réel plaisir ce roman sensible qui nous parle de la relation mère –fils,
des difficultés, et des vicissitudes de la vie de couple ; d’un roman qui
place l’amour au centre de tout, et qui nous prouve que l’on peut avoir commis
de sales trucs dans sa vie, et avoir un cœur gros comme ça pour se prendre d’affection
pour un gamin qui n’est pas le sien.
J’ai
aimé cette parenthèse de bonheur dans la vie d’Adèle ; parenthèse teintée
de folie, d’insouciance, et d’inconscience.
Le
temps d’un long week-end, on oublie tout, et on verra après ce qu’il adviendra.
Long
week-end, Joyce Maynard
Philippe Rey, Janvier
2010/ Collection 10/18, Janvier 2011
288/250 pages
4ème de
couverture :
Cette
année 1987, une chaleur caniculaire s'abat sur la côte Est pendant le long
week-end de Labor Day. Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la
nouvelle épouse de son père, aimerait s'améliorer au base-ball et commence à
être obsédé par les filles. Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa
mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adele vit pratiquement retirée
du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentrée des classes qui
approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au
centre commercial. Et là, planté devant le présentoir des magazines où il
essaye de feuilleter Playboy, Henry se heurte à Frank, ou plutôt Frank s’impose
à Henry : Frank, un taulard évadé, condamné pour meurtre…
A propos de
l’auteur :
Collaboratrice
de multiples journaux, magazines et radios, Joyce Maynard est aussi l’auteure
de plusieurs romans, Long week-end, Les Filles de l’ouragan, Baby Love et d’une
remarquable autobiographie, Et devant moi, le monde (tous publiés chez
Philippe Rey). Mère de trois enfants, elle partage son temps entre la
Californie et le Guatemala.
Lecture commune avec Sylire autour de l’œuvre de Joyce Maynard.
D'autres avis : Sylire ; Izamma ; Claire Jeanne ;Lecturissime ; Kathel ; Claudialucia ; Titine ;
Gambadou ; Denis ; Juliette ; Valérie ; Titou ;Anne ;
D'autres avis : Sylire ; Izamma ; Claire Jeanne ;Lecturissime ; Kathel ; Claudialucia ; Titine ;
Gambadou ; Denis ; Juliette ; Valérie ; Titou ;Anne ;
Moi aussi, ça m'a bien plu, une lecture agréable et intéressante.
RépondreSupprimer(http://les2bouquineuses.canalblog.com/archives/2014/09/01/30444637.html)
C'est un roman qui me tente depuis un bon moment.
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