Ouvrage
assez détonnant, et déroutant, Aliados allie l’histoire récente, à la musique d’aujourd’hui
soutenue de tous les moyens techniques
existant.
Six
musiciens sont placés en arrière scène, et non en fosse comme d’ordinaire .Musicalement, on adhère ou pas. C’est
assez dissonant, inattendu, et finalement dérangeant. En revanche, il faut
souligner la qualité vocale des quatre chanteurs et leur belle présence
scéniques.
La
mise en scène, modernité oblige combine projection vidéo à plusieurs plan
montrant les artistes sous différents angles, images d’archive de la guerre des
Malouines.
Il
faut une sensibilité sans doute un peu exacerbée pour adhérer totalement au
genre, et une oreille particulièrement éduquée. Par chance l’œuvre et courte, ce
qui permet aux belle surprises de la représentation de ne pas être complétement
occultées par les aspects plus rugueux.
L’opéra
contemporain en général m’est assez
difficile d’accès ; Je l’appréhende toujours avec quelques à priori et c’est
à dose homéopathique que j’y goûte.
Nancy,
Opéra National de Lorraine, le 14 Mars 2015
Présentation :
La
visite protocolaire de Thatcher, déjà atteinte d’Alzheimer, à Pinochet assigné
à résidence à Londres, son ancien allié dans la guerre des Malouines, où
s’invite la musique électrisante des Clash…
Distribution :
Un
opéra du temps réel
Musique
de Sebastian Rivas (Commande de l’Etat, Ministère de la culture et de la
communication)
Livret
d’Esteban Buch
Créé
le 14 juin 2013 au Théâtre de Gennevilliers
Coproduction
T&M-Paris, Ircam-Centre Pompidou, Réseau Varèse
Direction
musicale :Léo Warynski
Mise
en scène :Antoine Gindt
Petročenko, Nora (Lady
Thatcher,Mezzo-soprano)
Peintre, Lionel (Augusto
Pinochet,Baryton)
Boisvert,
Mélanie (l’infirmière, soprano)
Mantero,
Thill (l’aide de camp, baryton)
Ensemble
Multilatérale
Dissonances, je n'y adhère pas parce que je ne comprends pas
RépondreSupprimer