D’un
côté Helen, assistance sociale, dans une petite ville du midwest nous livre son
histoire avec Isaac, arrivé dans le cadre d’un échange universitaire.
De
l’autre, en Afrique, le narrateur nous raconte une amitié avec Isaac alors que
leur pays est en plein chaos.
Les
chapitres s’alternent, et construisent ainsi une histoire où chacun des
personnages est confronté à son destin.
Isaac,
dans un pays secoué, puis étranger et noir dans un pays qui n’en a pas fini
avec ses démons.
Helen
partagée entre son milieu, et ses sentiments.
Les
thématiques de ce roman sont nombreuses. Peut-être un peu trop pour être
explorées en profondeur.
Il
n’en reste pas moins que cette histoire est touchante, et joliment écrite. On y
ressent une pointe de mélancolie.
Je
remercie les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.
Tous nos noms, Dinaw
Mengestu
Albin Michel, Août
2015
4ème de
couverture :
Isaac,
un jeune Africain, est venu aux États-Unis dans le cadre d’un programme
d’échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe
amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l’a laissé
derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d’une révolution réprimée dans le
sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher.
Du
chaos de l’Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre
la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l’écriture intimiste
et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d’Helen et d’Isaac, saisit
les paradoxes de l’Histoire et de la nature humaine avec une force et une
intelligence peu communes.
A propos de l’auteur :
Né
à Addis-Abeba en 1978, avant d'émigrer aux États-Unis avec sa famille l'année
suivante, Dinaw Mengestu est l'auteur des Belles choses que porte le ciel
(2007, Prix du Premier Roman étranger, sélectionné par le magazine LIRE parmi
les vingt meilleurs livres de l'année) et Ce qu'on peut lire dans l'air (2011,
Prix Mahogany). Distingué en 2007 par la National Book Foundation comme l'un
des cinq meilleurs jeunes auteurs américains, puis en 2010 par le New Yorker
qui le sélectionne parmi les vingt meilleurs écrivains américains de moins de
40 ans, Dinaw Mengestu a été élu en 2012 parmi les lauréats des « genius grants
» attribués chaque année par la prestigieuse MacArthur Foundation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire