lundi 17 août 2015

Tous nos noms



D’un côté Helen, assistance sociale, dans une petite ville du midwest nous livre son histoire avec Isaac, arrivé dans le cadre d’un échange universitaire.
De l’autre, en Afrique, le narrateur nous raconte une amitié avec Isaac alors que leur pays est en plein chaos.
Les chapitres s’alternent, et construisent ainsi une histoire où chacun des personnages est confronté à son destin.
Isaac, dans un pays secoué, puis étranger et noir dans un pays qui n’en a pas fini avec ses démons.
Helen partagée entre son milieu, et ses sentiments.
Les thématiques de ce roman sont nombreuses. Peut-être un peu trop pour être explorées en profondeur.
Il n’en reste pas moins que cette histoire est touchante, et joliment écrite. On y ressent une pointe de mélancolie.

Je remercie les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.

Tous nos noms, Dinaw Mengestu
Albin Michel, Août 2015
320 pages
4ème de couverture :
Isaac, un jeune Africain, est venu aux États-Unis dans le cadre d’un programme d’échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l’a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d’une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher.

Du chaos de l’Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l’écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d’Helen et d’Isaac, saisit les paradoxes de l’Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes.
A propos de l’auteur :
Né à Addis-Abeba en 1978, avant d'émigrer aux États-Unis avec sa famille l'année suivante, Dinaw Mengestu est l'auteur des Belles choses que porte le ciel (2007, Prix du Premier Roman étranger, sélectionné par le magazine LIRE parmi les vingt meilleurs livres de l'année) et Ce qu'on peut lire dans l'air (2011, Prix Mahogany). Distingué en 2007 par la National Book Foundation comme l'un des cinq meilleurs jeunes auteurs américains, puis en 2010 par le New Yorker qui le sélectionne parmi les vingt meilleurs écrivains américains de moins de 40 ans, Dinaw Mengestu a été élu en 2012 parmi les lauréats des « genius grants » attribués chaque année par la prestigieuse MacArthur Foundation.


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