Roman
africain par excellence, mais aussi autobiographie, l’enfant noir, c’est d’abord
le roman de l’enfance et du passage à la vie d’adulte.
Le
petit Camara vit à la campagne entouré de sa famille. Si les traditions lui
sont enseignées comme il se doit, entre un père soucieux des rites de passages,
et d’une mère, à l’autorité morale incontestable, détentrices de mystérieux
pouvoir, il bénéficie tout autant d’une instruction complète. Et fait rare, son
père n’hésite pas à l’encourager à poursuivre son instruction à la grande ville
d’une part, puis en France, par la suite.
Camara
Laye berce son lecteur d’une langue magnifique teintée d’expressions désuètes,
et de grammaire pointue. Il y a beaucoup de douceur dans le regard que porte l’auteur
sur son enfance, sa famille et sur le savant mélange de tradition et de modernité
qui l’a façonné.
Il
y a quelque chose de touchant à lecture de ce livre, qui, si avec le temps son
souvenir s’estompera sans doute, donne à passer un bon moment.
L’enfant
noir, de Camara Laye, première parution en 1953 ; disponible en édition de
poche chez Pocket (180 pages)
Camara
Laye
est un écrivain guinéen d'expression française. (1928-1980)
Après
des études à l'école française, Camara Laye part à Conakry, la capitale,
poursuivre sa scolarité. Titulaire d'un CAP de mécanicien, il tente, sans
succès, de devenir ingénieur en France.
C'est
alors que Camara Laye, qui traverse une période de désarroi, publie L'enfant
noir, son premier roman, en 1953 et, un an plus tard, Le regard du roi.
Challenge Petit bac chez Enna : Couleur(ligne 1)
j'ai beaucoup aimé ce livre!
RépondreSupprimerJe ne sais plus si j'ai lu ou non ce livre : une (re)lecture s'impose...
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