Si
elle perdu son âme, pour ma part, je
dirais que j’ai perdu un peu de mon temps, et surtout ma patience…..
Cela
commence comme un thriller ; la mort d’une femme sur une route d’Haïti…
Cela
continue comme un long, très long, troooooooop long roman d’espionnage. Et nous
voilà confronté 800pages durant aux multiples théâtres d’opérations où l’Amérique
s’est fait le gendarme du monde.
C’est
extrêmement confus. La première partie exige que l’on s’accroche franchement à
la barre pour ne pas s’y perdre, ou du moins ne pas trop s’y perdre ; on
ne sait jamais trop à quelle période se situer.
La
seconde partie est carrément indigeste, et c’est au galop qu’il faut la traverser
si l’on veut se donner une chance de persévérer.
Il faudra attendre 230 pages pour atteindre
une vitesse de croisière ; certes ça n’est pas si calme que cela, mais au
moins c’est digeste. Et là, l’on se dit que c’est gagné, et qu’on ira au bout
de l’enfer……
Pas
sûr ; sauf si l’on trouve le mode turbo et qu’on l’enclenche avant d’avoir
jeté le bébé qui ,800pages oblige, finit par peser sérieusement sur les poignets.
Certes
on reconnaitra à l’auteur le souffle et l’endurance pour tenir ainsi. On lui reconnaitra
ses qualités d’écriture (et aussi celles du traducteur), et ce malgré des
phrases longues et épuisante à la fin.
On
admettra qu’il s’agit là d’un grand roman américain. Mais, mais, dire qu’il y a
du plaisir à le lire : NON. Je n’ai pas percé le mystère de
Jackie/Dottie/René ….et il m’est apparu brutalement la certitude ne plus vouloir
en savoir davantage sur elle.
La
femme qui avait perdu son âme de Bob Shacochis, traduit de l’anglais par
François Happe, chez Gallmeister, collection Americana( Janvier 2016, 800pages)
Bob
Shacochis
est né en 1951 en Pennsylvanie. Écrivain, journaliste, correspondant de guerre,
il a couvert l'invasion d'Haïti en 1994. Il a obtenu le National Book Award en
1985 pour son premier livre, le recueil de nouvelles Au bonheur des Îles.
Récipiendaire du Prix de Rome de l'American Academy, il enseigne dans plusieurs
programmes
d'écriture. Il vit entre le Nouveau-Mexique et la Floride.
Challenge Petit bac chez Enna : Phrase (ligne 3)
C'est dommage :/
RépondreSupprimerTu es le premier avis négatif que je lis, pour le moment il fait assez l'unanimité (j'ai eu le coup de cœur ^^)
J'espère que ta prochaine lecture te plaira plus :)
J'ai du mal à comprendre l’engouement pour un livre aussi indigeste,une aussi embrouillée, et bourrée de trucs inutiles...si ce n'est la masse de travail qu'il a demandé
RépondreSupprimerJe t fais entièrement confiance Mimi pour ne pas acheter ce livre
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