Jérusalem,
fin des années 50
Shmuel,
un jeune étudiant sans le sou, met ses études entre parenthèse pour prendre un
emploi chez un vieux Monsieur. Sa tâche consiste à lui tenir compagnie, lui
faire la lecture, et alimenter la conversation. L’état d’Israël existe depuis
quelques années à peine ; les remous autour de sa création, et du
mouvement sioniste ne sont pas bien loin.
Dans
cette maison, qu’habite aussi une étrange jeune fille, règne une atmosphère
particulière faire de secrets et de non- dits.
C’est
autour de cela, et surtout en prenant appui sur le sujet de mémoire du
jeune-homme, à savoir "Jésus dans la tradition juive", que se dévoile
peu à peu nos personnages et ce qui les lie l’un à l’autre. Mais, c’est aussi,
et surtout, une réflexion autour de de la création de l’état Hébreux, de ceux
qui n’ont pas été dans la ligne majoritaire, considérés comme des traitres,
avec mise en parallèle de ce qui divise juifs, et chrétiens…et Judas,
notamment.
Une
histoire d’amour et de ténèbres, seule œuvre d’Amos Oz, que j’avais, jusqu’à
maintenant, lue, m’avait beaucoup marquée.
Judas
est à mon sens un ouvrage un peu compliqué, car sans doute un peu brouillon. Je
reconnais à l’auteur l’élégance de son écriture, et un certain intérêt pour le
sujet. Mais c’est la manière de le traiter qui me laisse perplexe, et surtout
sur ma faim. A dire vrai, je m’y suis ennuyée, et me suis constamment sentie en
dehors du livre ; comme spectatrice dans l’impossibilité de ressentir quoi
que ce soit, dans un sens comme dans l’autre.
Ouvrage
un peu trop subtil, ou mauvais moment pour le lire ?
Judas,
de Amos Oz, traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen, chez Gallimard (Août 2016,
350 pages)
Amos
Oz
(1939…), né Amos Klausner, est un écrivain, romancier et journaliste israélien
(oz signifie force en hébreu).
Il
participa deux fois à des conflits armés : Pendant la Guerre des Six Jours, en
1967 et lors de la Guerre du Kippour de 1973. Il fut l’un des fondateurs du
mouvement «La paix maintenant» qui prône le partage du territoire (avec des
«arrangements particuliers pour les sites sacrés») pour la création de deux
états indépendants: l’un israélien, l’autre palestinien.
Après
son service militaire, Amos Oz étudie la philosophie et la littérature et écrit
dans le journal des kibboutzim et le quotidien Davar. Il publie ses premiers
récits en 1965, et son premier roman date de 1966. Depuis, il écrit sans
discontinuer, publiant environ un livre par an.
Amos
Oz a obtenu quelques-uns des prix les plus prestigieux de son pays et particulièrement
le Prix Israël de littérature en 1998 lors du cinquantième anniversaire de
l’indépendance d’Israël.
En
2005, il reçoit le le Prix Goethe et en 2006, le titre de Docteur Honoris Causa
de Philosophie à l’université Hébraïque de Jérusalem. Un an après, il reçoit le
Prix Princesse des Asturies en 2007. Ses œuvres sont traduites dans près de
trente-cinq langues dans le monde. Il est également professeur de littérature à
l’Université Ben Gourion de Beer-Sheva.
Challenge Petit bac chez Enna : Prénom (ligne 5)
Ce n'est donc pas avec ce titre que je découvrirais l'auteur
RépondreSupprimerJe l'ai lu pendant les vacances et j'étais très disponible pour le lire. Je suis bien rentrée dedans.
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