D’ordinaire,
je ne publie pas de billet à propos de périodiques. America sera donc l’exception.
Conséquence
directe de l’élection d’un certain canard à la tête des Etats-Unis, Busnel et
Eric Fottorino ont imaginé une forme de journal de bord durant les 4 années du
mandat du personnage en question .America racontera l’Amérique de Trump en
empruntant les chemins de la littérature.
Avant
d’entrer dans le vif du sujet, ou plutôt
des sujets, il convient de jeter un œil sur la revue dans son ensemble ;
un format légèrement supérieur à un livre grand format, un papier épais et mat ;
de la couleur, mais sans que cela devienne du barbouillage, une police de
caractère sobre et agréable. L’objet est vite adopté, et prendra naturellement
sa place dans une bibliothèque.
La
variété des articles fait penser à un objet de presse permettant la lecture
même quand on dispose de peu de temps. Le format des articles permet d’aller au
fond des choses, et donne l’impression de lire un peu plus et nettement plus
fouillé que de la presse.
Sur
le fond, on y trouve de l’humour (grinçant) sous forme de chroniques qui , à
mon sens , vont vite devenir incontournable, avec en particulier la chronique
du poisson rouge….. vaste programme.
Endossant
en quelque sorte le rôle de marraine, Toni Morrisson s’installe pour un long
entretien sur le rôle de la littérature et la résistance ; j’en ai savouré chaque ligne. Tout comme la
résistance vue par Louise Erdrich.
La
littérature américaine est présente tout au long de ce numéro sous des formes,
et des aspects différents.
Un
numéro qui m’a séduite tant par son contenu, sa diversité, et sa forme.
Vivement le prochain !!
America,
l’Amérique comme vous ne l’avez jamis lue, collectif (1er trimestre
2017,195 pages)
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