De
Joyce Maynard, j’ai déjà lu 3 romans (Les filles de l’ouragan,L'homme de la montagne et long week-end). Pour avoir gardé un excellent souvenir de ces lectures,
j’ai voulu faire connaissance avec l’auteur dans un autre registre ; celui
plus personnel du récit, de la confidence.
Cette
histoire dont le titre fait été le titre, est celle d’une période très
particulière dans la vie de l’auteur : la maladie de son mari et la
manière dont le couple, et son entourage l’on abordé, assumé, et confronté.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, l’auteur revient sur ce qu’a été sa vie
sentimentale (pour le moins agitée), et sa rencontre avec celui dont il est
question, l’amour de sa vie, en définitive. Un tiers de l’ouvrage est consacré
à l’avant. Cela n’est sans doute pas la partie la plus intéressante, car peut-être
un peu trop intimiste, et parfois un tantinet voyeuriste (mais là, c’est
purement mon avis).
La
seconde partie se recentre sur le sujet principal du récit ; à savoir comment la maladie
et ce qu’il y a autour, la fin de vie façonne celui qui est malade, et son
entourage. Comment la vie s’organise, comment on remet en question ce qui doit
l’être, comment à contrario d’autres choses prennent une place prépondérante alors
que l’on sait la fragilité de la vie.
C’est
un récit personnel qui vaut pour ce couple bien
précis, pour un cas particulier. Lire cette histoire, c’est accepter de
rentrer dans l’intimité ce couple ; c’est accepter certaines banalités (en
tout cas apparaissant comme tel à nos yeux) ; c’est accepter une certaine
complicité avec une sorte de déballage qui pour certains pourra mette mal à l’aise.
En
ce qui me concerne, j’ai aimé cet exercice un peu particulier .J’ai été
agréablement surprise d’y trouver, malgré tout une certaine forme de d’optimisme,
mais surtout j’y ai trouvé l’expression d’un amour puissant de cette femme pour son mari et l’envie
chez ce couple de vivre et profiter jusqu’au bout de ce que la vie pouvait leur
donner de vivre.
C’est
pour moi, une rencontre avec l’auteur sous un angle plus intimiste ; une
rencontre agréable et constructive.
Je
remercie Anne des éditions Philippe Rey pour l’envoi de ce livre.
Un
jour, tu raconteras cette histoire, de Joyce Maynard, traduit de l’américain
par Florence Levy-Paolini, aux éditions Philippe Rey (Septembre 2017, 430
pages)
Collaboratrice
de multiples journaux, magazines et radios, Joyce Maynard (1953, Durham, New Hampshire) est aussi l’auteure de
plusieurs romans, Long week-end, Les Filles de l’ouragan, L'homme de la
montagne et d’une remarquable autobiographie, Et devant moi, le monde (tous
publiés chez Philippe Rey). Mère de trois enfants, elle partage son temps entre
la Californie et le Guatemala.
Le côté "voyeur"ne s'est pas posé pour moi car je pense être certaine que le partage est sincère et sans arrière pensée. En revanche, le côté médical m'à gênée sans doute car j'ai une tendance à être hypocondriaque...
RépondreSupprimerJe suis en train de le lire. Je la trouve tellement généreuse de dévoiler cette part si intime de sa vie. Mais je pense en effet que c'est simplement dans l'optique de partager, peut-être que ça lui a fait du bien, aussi, d'écrire sur cette difficile période de sa vie. J'en tire plein d'enseignements en tout cas.
RépondreSupprimeroui vous nous avez tentee avec cette auteur...ouiii...pour le prochain mois americain...suremenet...;)
RépondreSupprimerJe n'ai encore jamais lu l'auteure. Un sujet intime et difficile pour une découverte
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