mardi 22 mai 2018

Manhattan vertigo


Cela commence  dans une salle de ventes de New-York. Paul et Jennifer, deux amis assistent à une vente au cours de laquelle Paul va casser sa tirelire pour une carte de New-York, très rare, et donc très chère. Paul est collectionneur, avocat.
Jennifer, est mariée à un homme d’affaire iranien, toujours en vadrouille, jaloux  et ne renonçant à aucun sacrifice pour suivre à la trace sa femme. Il faut dire qu’elle n’est pas vraiment discrète.
Paul et Jennifer sont voisins de palier, sur l’une des avenues les plus prestigieuses de New-York.
A priori, rien  de bien croustillant… Oui, mais surgit grand costaud assez mystérieux qui embarque Jennifer, et Paul qui se met en tête d’acquérir la carte la plus recherchée, et toujours la propriété d’un vieux riche sur le point de passer l’arme  gauche.

Si le début de l’histoire est assez tranquille, elle ne va pas le rester bien longtemps. Colin Harrison embarque très vite son lecteur dans un récit musclé et bourré d’adrénaline  et dans un thriller original qui a pour toile de fond New-York, personnage à part entière.

Certes, il ne révolutionnera pas le genre, mais il est suffisamment divertissant et bien amené pour nous faire passer un agréable moment, et ouvrir une formidable fenêtre sur cette ville attachante et addictive.

Aucune raison de s’en priver, donc, d’autant que Poirette le recommande !


Manhattan vertigo de Colin Harrison, traduit de l’américain par  Mickael Belano, chez Belfond ( Avril 2018, 416 pages)

Colin Harrison est un écrivain américain né en Pennsylvanie en 1960

Diplômé d'anglais du Haverford College, il obtient par la suite un Master de création littéraire à l'université de l'Iowa.

Rédacteur au Harper's Magazine, il a été ensuite éditeur dans la célèbre maison Scribner en 2000.

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas du tout ce livre.
    Mais ton avis positif dessus m'a convaincu je me le met dans ma wishlist

    Merci de la découverte.
    Bonne soirée

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  2. J'ai déjà entendu du bien de cet auteur, il faudra que je déocouvre à l'occasion.

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