Il
faudrait toujours se méfier des bandeaux trop louangeurs ….
Je
choisis mes lectures essentiellement par la quatrième de couverture, en
fonction du sujet ; il y a ce qui m’intéresse et qui donc m’attire, et il
y a le reste que je laisse….L’éditeur entre, bien entendu en ligne de compte,
même si, et c’est normal et sain, que je n’adhère pas forcément totalement et inconditionnellement
à ce qu’il publie.
"Onze
jours" avait tout pour me séduire, en tout cas le sujet me faisait envie.
Il restait une inconnue de taille, que seule la lecture pouvait lever : la
manière de le traiter….
Et
pour le cas, je n’ai guère été convaincue par le propos tant j’ai trouvé ce
roman ennuyeux car beaucoup trop lent à mon goût ; un propos plus enclin à
m’endormir qu’à susciter l’envie d’aller plus loin.
Habilement
construit et bien écrit, ce roman n’en demeure pas moins frustrant, à part les
cinquante dernières pages nettement plus énergiques et plus motivantes. L’ensemble
manque de souffle et d’entrain ; il ne m’a pas ému.
Un
livre qui avait tout pour me plaire ais qui visiblement n’était pas pour moi,
et je ne pouvais pas vraiment le savoir….
Merci
aux éditions Gallmeister et masse
critique Babélio.
Onze
jours de Léa Carpenter, traduit de l’américain par Anatole Pons, chez
Gallmeister (Septembre 2018, 270 pages)
Lea
Carpenter
est née en 1972 dans le Delaware. Diplômée de Princeton et de Harvard, elle a
été éditrice du magazine de Francis Ford Coppola, Zoetrope. Elle partage son
temps d’écriture entre scénarios et œuvre romanesque. Onze jours est son
premier roman, qu’elle a commencé à écrire après la mort de son père, espion
dans l’Army Intelligence en Chine et en Birmanie pendant la Seconde Guerre
mondiale. Lea Carpenter vit à New-York.
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