Guérilla :
Forme de guerre caractérisée par des actions de harcèlement, d'embuscades ou de
coups de main.
Groupe
de soldats armés légèrement et chargés de harceler l'ennemi….
Ici,
l’ennemi, c’est l’homme, rien que cela !
La
fin justifie-t-elle les moyens ? Telle est le questionnement qui domine ce
premier roman d’un jeune enseignant de lettre.
Notre
planète est en perdition, c’est un fait, une évidence ; à intensité plus
ou moins importante selon les pays, mais nul doute qu’il se passe des choses,
et que ça n’est pas fini.
Que
pouvons- nous y faire ? A notre échelle de citoyen lambda qui a besoin de
se nourrir, de se déplacer pour travailler (pour se nourrir il faut bien aller
travailler pour gagner quelques sous), nous chauffer, nous éclairer….bref,
assurer nos 14 besoins selon Virginia Henderson ( mes consœurs et confrères
sauront de quoi je veux parler), j’ai la conviction qu’hélas nous ne pouvons
pas grand-chose, et qu’il nous faut être fataliste. Le début d’une ébauche de
solution, se situe bien plus haut, chez de bien plus puissants que nous ( gros
pollueurs démographiquement ultra-puissants et accessoirement financeurs des
états endettés….., lobbys multiples et inattaquables…..)
Camille
Brunel est sans doute un idéaliste pour avoir imaginé dans ce roman de légère
anticipation pouvoir interroger les consciences et modifier les comportements.
Autrement
dit, parce que le règne animal sur notre planète est en danger ( personne ne le
conteste) la sur-consommation de viande provoque pollutions, souffrances
animales ( là aussi, on est d’accord), Issac devient un justicier que rien n’arrête,
et qui rendant l’homme responsable de tous les maux se met à exterminer tout ce
qu’il trouve sur sa route.
La
fin justifie -t-elle les moyens ?
Cet
ouvrage est, à mes yeux trop violent, trop radical, trop engagé et trop militant.
Il a eu sur moi l’effet inverse à celui que souhaitait. Il ne peut qu’énerver
davantatge celles et ceux qui se sentent harcelés, manipulés et orientés vers
une pensée unique par les médias, les ONG, les politiques et cie…
Ce
roman, qui n’a pour seul mérite que d’être vite lu, m’aura donc déplu sur toute
la ligne !
La
guérilla des animaux de Camille Brunel chez Alma (Août 2018, 280 pages)
Né
en 1986, titulaire d’un CAPES de Lettres Modernes, Camille Brunel a
publié en 2011 un essai Vie imaginaire de Lautréamont (Gallimard).
Mince, il est dans ma liste à lire, et en plus en numérique!
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