samedi 6 octobre 2018

Quand Dieu boxait en amateur


Après nous avoir narré sa propre histoire, dans "Fils du feu", Guy Boley reprend la plume pour nous parler de son père, le forgeron. Ici il est surtout question de deux amis d’enfance aux destins différents que rien ne séparera ; le paternel, devenu forgeron, boxeur de talent pour qui les livres étaient une perte de temps et l’ami devenu prêtre.
Guy Boley rend ici un hommage à un père aimé et respecté.

Le second roman est toujours une étape un peu spéciale ; surtout quand le premier fut excellent et fort apprécié.....
Sans doute vais-je (encore une fois) me démarquer avec mon appréciation dissonante, mais je suis très déçue par ce nouvel opus.
Déçue d’avoir eu la –désagréable – impression d’avoir (re) lu le même livre, bien que le sujet soi différent ; encore que ….
Déçue de ne pas avoir retrouvé le plaisir ressenti pour le premier, ni la beauté de l’écriture dans le sens où ici, cela ne m’a pas touché.

Mais ce qui m’a finalement le plus agacé, c’est d’apprendre que son troisième roman parlerait de sa mère…. Sans moi !
 Mr Boley, dites- moi que votre 4 ème roman ne parlera de votre poisson rouge !!

Quand Dieu boxait en amateur de Guy Boley chez Grasset (Août 2018,180 pages)


Guy Boley est né en 1952. Après avoir fait mille métiers (ouvrier, chanteur des rues, cracheur de feu, directeur de cirque, funambule, chauffeur de bus, dramaturge pour des compagnies de danses et de théâtre) il a publié un premier roman, Fils du feu (Grasset, 2016) lauréat de sept prix littéraires (grand prix SGDL du premier roman, prix Georges Brassens, prix Millepages, prix Alain-Fournier, prix Françoise Sagan, prix (du métro) Goncourt, prix Québec-France Marie-Claire Blais).



1 commentaire:

  1. Hélas, comme toi, je n'ai pas retrouvé la magie de "Fils du Feu" que j'avais tellement aimé que je l'ai lu deux fois de suite

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