De
J.M.Coetzee, j’ai lu il y a fort longtemps Mickael K, sa vie, son temps .J’en
garde le souvenir d’une lecture exigeante, déroutante et de qualité ainsi que l’envie
d’y revenir un jour.
C’est
chose faite avec cet ouvrage là sans savoir vraiment qu’il s’agissait, en
vérité d’un recueil de nouvelles –genre littéraire que je n’affectionne
pas…
Sur
un total de 170 pages, se succèdent sept récits de longueurs très inégales. Chacun
étant datés à la fin, et présentés sans chronologie.
Au
fil de ses nouvelles, on constate qu’il est toujours question d’une femme,
Elisabeth Costello (héroïne d’un
précédent roman de l’auteur, apprend t-on dans la présentation de l’ouvrage)
que l’on suit à différent stade de son vieillissement.
N’ayant
pas lu le roman en question, j’ai évidemment un peu de mal à cerner le
personnage, et à le remettre dans un contexte.
Force
est de constater que la succession de nouvelles, quels qu’en soit leur format,
leur thème et la force du lien qui les relie ne me convient pas. Ici, les
textes ne sont pas tous limpides… certains m’ont semblé très obscures. Seul un
texte, un des plus courts m’a paru beau, mais infiniment trop court. Je ne
comprends pas vraiment l’intérêt de ce format.
Finalement,
ce recueil ne m’aura pas, loin s’en faut, réconcilier avec les nouvelles ;
il ne m‘aura pas non plus apporté grand –chose. Son contenu sera vite oublié.
Sur le style, je n’ai pas retrouvé la recherche ni l’exigence dans l’écriture ;
trouvant même le propos assez banal de ce point de vue-là.
L’éditeur
fait-il patienter son lectorat en vue d’une publication tardive, ou alors
fait-il ce que j’appellerais vulgairement un fond de tiroir ?
Une
déception donc assortie d’une sensation désagréable d’avoir perdu mon temps.
L’avis
de Jostein qui m'a accompagné.
L’abattoir
de verre de J.M.Coetzee, traduit de l’anglais par Georges Lory, chez Seuil
(Août 2018,170 pages)
J.
M. Coetzee,
de son nom complet John Maxwell Coetzee est un romancier sud-africain
d'expression anglaise né en 1940.
Descendant
de colons afrikaners, son père était avocat et sa mère institutrice. L'anglais
est sa première langue et il suit d'ailleurs sa scolarité dans une école
anglaise. Il ne semble d'abord pas se destiner à un cursus universitaire dans
les lettres et étudie un temps les mathématiques à l'université du Cap. En
1960, il part pour l'Angleterre et poursuit à Londres des études en
linguistique et en informatique.
Après
avoir travaillé comme programmeur pour IBM, puis pour International Computers,
Coetzee nourrit des ambitions littéraires mais il est tenaillé entre le besoin
financier et sa passion pour les livres et l'écriture. L'attribution d'une
bourse d'étude lui permet de reprendre des études d'anglais à l'université du
Texas à Austin, où il soutient une thèse de doctorat en 1965 sur les romans de
Samuel Beckett. Il obtient ensuite un poste à l'université de Buffalo (New
York) où il enseignera jusqu'en 1983. Son premier roman, "Terres de
crépuscule", y est publié en 1974. "En attendant les barbares"
est publié en 1980. Quatre ans après, il obtient une chaire de professeur en
littérature au département d'anglais de l'université du Cap.
Coetzee
s'installe en Australie en 2002 pour enseigner à l'Université d'Adélaïde. Il
est maintenant professeur émérite à l'université de Chicago (Illinois), aux
États-Unis.
L'auteur
a reçu de nombreux prix littéraires de premier ordre: il a notamment été le
premier écrivain et à ce jour encore le seul avec l'auteur australien Peter
Carey, à obtenir deux fois le prestigieux Prix Booker, en 1983 pour
"Michael K, sa vie, son temps" et en 1999 pour "Disgrâce".
La
plus importante de toutes les distinctions internationales, à savoir le prix
Nobel de littérature, vient couronner en 2003 une œuvre « qui, dans de
multiples travestissements, expose la complicité déconcertante de l’aliénation
».
J'avoue aussi ma déception! J'avais fort aimé elisabeth costello, livre paru avant, et voulais la retrouver, mais...
RépondreSupprimerMalgré le style, ce n'est pas une lecture facile
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