dimanche 24 mars 2019

Les heures solaires


Billie est une artiste peintre. De son appartement parisien donnant sur le Père Lachaise, elle prépare une exposition. Tout semble aller normalement jusqu’à ce que la mort de sa mère vienne bouleverser son quotidien, son rapport aux autres, à son art, et surtout à ses fondations intimes.
De cette mère, finalement, elle sait peu de choses. En réalité elle se sont éloignées l’une de l’autre. Billie est « montée » à Paris, Louise est restée dans sa maison du sud pour en fin de compte finir ses jours, la mémoire en fuite, dans une maison de retraite.
De génération en génération les secrets semblent avoir été mis au fond d’une boite. Seulement voilà, à l’occasion de la mort de Louise, Billie est bien malgré elle amenée à ouvrir la boite ; c’est ainsi que les secrets de famille lui explosent au visage.
Billie, Louise, Adèle : trois femmes au cœur de ce roman joliment construit qui explore leurs rouages intimes, la transmission insidieuse entre les générations et de ce que l’on fait des non-dits.
Voilà un roman, qui dans sa thématique (que j’adore) n’invente rien de nouveau, n’a pas la force qu’a pu avoir d’autres ouvrages sur le sujet, mais qui sans être un coup de cœur s’avère bien agréable à lire.

Les heures solaires de Caroline Caugant, chez Stock (Janvier 2019, 290 pages)


Après des études de lettres modernes à la Sorbonne, Caroline Caugant a décidé de se consacrer à l’écriture, parallèlement à son activité professionnelle de graphiste. Elle vit à Paris.



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