Billie
est une artiste peintre. De son appartement parisien donnant sur le Père
Lachaise, elle prépare une exposition. Tout semble aller normalement jusqu’à ce
que la mort de sa mère vienne bouleverser son quotidien, son rapport aux
autres, à son art, et surtout à ses fondations intimes.
De
cette mère, finalement, elle sait peu de choses. En réalité elle se sont
éloignées l’une de l’autre. Billie est « montée » à Paris,
Louise est restée dans sa maison du sud pour en fin de compte finir ses jours,
la mémoire en fuite, dans une maison de retraite.
De
génération en génération les secrets semblent avoir été mis au fond d’une
boite. Seulement voilà, à l’occasion de la mort de Louise, Billie est bien malgré
elle amenée à ouvrir la boite ; c’est ainsi que les secrets de famille lui
explosent au visage.
Billie,
Louise, Adèle : trois femmes au cœur de ce roman joliment construit qui
explore leurs rouages intimes, la transmission insidieuse entre les générations
et de ce que l’on fait des non-dits.
Voilà
un roman, qui dans sa thématique (que j’adore) n’invente rien de nouveau, n’a
pas la force qu’a pu avoir d’autres ouvrages sur le sujet, mais qui sans être
un coup de cœur s’avère bien agréable à lire.
Les
heures solaires de Caroline Caugant, chez Stock (Janvier 2019, 290 pages)
Après
des études de lettres modernes à la Sorbonne, Caroline Caugant a décidé
de se consacrer à l’écriture, parallèlement à son activité professionnelle de
graphiste. Elle vit à Paris.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire