dimanche 10 mai 2015

Le vaisseau fantôme (Richard Wagner)



Présentation :

Le Hollandais volant est un marin maudit condamné à l’errance éternelle, à moins que... Tous les sept ans, il a le droit d’accoster dans un port pour tenter d’y trouver la femme dont l’amour indéfectible le libérerait enfin, lui offrant une mort consolatrice.

Le terme des sept ans est de nouveau advenu. Dans ce petit port-là, Doland, un père cupide, s’offre à vendre sa fille, Senta, au marin maudit. À peine Senta et le Hollandais s’aperçoivent-ils qu’une passion intense les unit. Mais Erik, le fiancé de Senta, ne l’entend pas ainsi. Finalement, après péripéties et malentendus, la jeune fille se jetant dans les eaux, se sacrifiant, libère le Hollandais et le rejoint dans la mort. Les voilà unis pour l’éternité.

Distribution :
Mise en scène, Alexander Schulin
Chœur et orchestre Les Siècles, dirigé par François-Xavier Roth
Coproduction Wagner Geneva Festival, Théâtre de Caen, Théâtres de la Ville de Luxembourg, présenté à Genève le 28 octobre 2013
Der Holländer, Alfred Walker
Senta, Ingela Brimberg
Georg, Marcel Reijans
Der Steuermann, Maximilian Schmitt
Donald, Liang Li
Mary, Kismara Pessatti

Le vaisseau fantôme est le premier "grand opéra" de Wagner. Et c’est la version primitive, celle  de 1841 crée pour Paris (mais jamais jouée), que le metteur en scène a choisi de présenter ; l’action se situe en Ecosse et non en Norvège.
Dans un dépouillement quasi-total, les décors ne sont constitués que de deux panneaux en perspectives sur lesquels seront projetées des vidéos d’une grande sobriété mais évoquant sans équivoque la mer et l’errance perpétuelle.


Ce minimalisme laisse toute la place aux chanteurs dont la présence scénique enchante, tout comme leurs qualités vocales. Ingela Brimberg campa une Senta aux pieds nus présente tout au long de la représentation. La jauge modeste de la scène luxembourgeoise bénéficie parfaitement de la puissance sa vocale.
Alfred Walker n’est pas en reste. Il incarne un hollandais convainquant. Son timbre de baryton-basse correspond tout à fait au rôle, et au chant wagnérien, en général.


Voir et écouter du Wagner de cette qualité est une chance ; on en redemande !!

Luxembourg, Grand théâtre, le 9 Mais 2015

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire