Présentation :
Le Hollandais volant est un marin maudit
condamné à l’errance éternelle, à moins que... Tous les sept ans, il a le droit
d’accoster dans un port pour tenter d’y trouver la femme dont l’amour
indéfectible le libérerait enfin, lui offrant une mort consolatrice.
Le terme des sept ans est de nouveau advenu.
Dans ce petit port-là, Doland, un père cupide, s’offre à vendre sa fille,
Senta, au marin maudit. À peine Senta et le Hollandais s’aperçoivent-ils qu’une
passion intense les unit. Mais Erik, le fiancé de Senta, ne l’entend pas ainsi.
Finalement, après péripéties et malentendus, la jeune fille se jetant dans les
eaux, se sacrifiant, libère le Hollandais et le rejoint dans la mort. Les voilà
unis pour l’éternité.
Distribution :
Mise en scène, Alexander Schulin
Chœur et orchestre Les Siècles, dirigé par François-Xavier
Roth
Coproduction Wagner Geneva Festival, Théâtre
de Caen, Théâtres de la Ville de Luxembourg, présenté à Genève le 28 octobre
2013
Der Holländer, Alfred Walker
Senta, Ingela Brimberg
Georg, Marcel Reijans
Der Steuermann, Maximilian Schmitt
Donald, Liang Li
Mary, Kismara Pessatti
Le vaisseau fantôme est le premier
"grand opéra" de Wagner. Et c’est la version primitive,
celle de 1841 crée pour Paris (mais
jamais jouée), que le metteur en scène a choisi de présenter ; l’action se
situe en Ecosse et non en Norvège.
Dans un dépouillement quasi-total, les décors
ne sont constitués que de deux panneaux en perspectives sur lesquels seront
projetées des vidéos d’une grande sobriété mais évoquant sans équivoque la mer
et l’errance perpétuelle.
Ce minimalisme laisse toute la place aux
chanteurs dont la présence scénique enchante, tout comme leurs qualités vocales.
Ingela Brimberg campa une Senta aux pieds nus présente tout au long de la
représentation. La jauge modeste de la scène luxembourgeoise bénéficie
parfaitement de la puissance sa vocale.
Alfred Walker n’est pas en reste. Il incarne
un hollandais convainquant. Son timbre de baryton-basse correspond tout à fait
au rôle, et au chant wagnérien, en général.
Voir et écouter du Wagner de cette qualité
est une chance ; on en redemande !!
Luxembourg, Grand théâtre, le 9 Mais 2015
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