L'ex-agent du FBI Terry McCaleb est à peine remis d'une greffe du cœur quand une inconnue, Graciela Rivers, vient le voir sur le bateau où il se repose et le somme d'enquêter sur la mort d'une certaine Gloria Torres, abattue à bout portant et de sang froid par un tueur masqué, dans une épicerie de la banlieue de Los Angeles.
Agacé par l'aplomb de la jeune femme, McCaleb refuse. Mais Graciela insiste et se trouble. Elle lui révèle soudain que Gloria Torres n'est autre que sa propre sœur, et que c'est son cœur qui bat sous l'énorme cicatrice qu'il a encore en travers de la poitrine : cette enquête, Terry McCaleb la lui doit.
Agacé par l'aplomb de la jeune femme, McCaleb refuse. Mais Graciela insiste et se trouble. Elle lui révèle soudain que Gloria Torres n'est autre que sa propre sœur, et que c'est son cœur qui bat sous l'énorme cicatrice qu'il a encore en travers de la poitrine : cette enquête, Terry McCaleb la lui doit.
J’avais entendu dire, de source sure, que ce livre faisait partie des excellents titres de cet auteur. Etant le premier Connelly que je lis, et en tout cas pas le dernier, je n’ai pas le recul nécessaire pour confirmer les dires. Ceci étant, je l’ai adoré. Et si les obligations professionnelles et la fatigue ne s’étaient pas interposées, j’aurais lu ce livre d’une traite.
Le suspens y est croissant ; une fois la moitié du livre arrivée, je ne tenais plus, il fallait que je le finisse. L’affaire s’accélère, la lecture également.
Un polar qui est placé sous le signe du cœur, celui d’une autre qui bat dans la poitrine de cet agent du FBI, et e ce même cœur qui bat la chamade pour une femme.
J’ai aimé être plongée dans le milieu hospitalier et de celui de la transplantation. Je n’y ai décelé, pour autant que ma modeste culture médicale m’y autorise, aucune invraisemblance.
J’ai apprécié le profil psychologique de McCaleb, un dur au cœur tendre, rempli de doute, et à l’état d’esprit tellement ambiguë typique des greffés ; rongé par la culpabilité, et si heureux d’être en vie
Eh lisant un policier, je me moque comme d’une guigne qu’il soit nordique, américain, ou de la vieille Europe…… Je lui demande d’être bien ficelé, de me tenir en haleine, de m’extraire du quotidien, bref, de me faire passer un moment d’exception.
Assurément avec ce polar ce fut le cas : un coup de cœur.
Michael Connelly-Seuil-460 pages
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