Georgie a le moral en berne : son mari vient de la quitter et elle a pris du retard pour rendre ses articles à la revue Les Adhésifs dans le monde moderne. Mais quand elle rencontre Mrs Shapiro, une vieille émigrée juive excentrique qui fourrage dans sa benne à ordures, une solide amitié se noue. Peu après, Mrs Shapiro est admise à l’hôpital et Georgie, attachée à sa nouvelle amie, prend en charge sa grande bâtisse en ruine. Flanquée de sept chats malodorants, de trois artisans incompétents et de deux agents immobiliers véreux, elle découvre le passé de Mrs Shapiro et de sa maison. Elle se rend compte combien les êtres humains sont soumis aux lois chimiques de l’adhésion, et combien ils sont accrochés les uns aux autres par des liens qui se tissent tout au long de la vie.
Je remercie chaleureusement Babélio, qui dans le cadre d’une opération spéciale masse critique, m’a proposé de lire ce livre. Je ne connaissant pas l’auteur, je trouvais la couverture amusante, et la lecture de la 4 ème de couverture me laissait penser que cela pouvait être original, et surtout me plaire.
Et pourtant….je me suis assez vite ennuyée dans ce livre, et je n’en ai pas beaucoup apprécié la lecture.
Je ne suis jamais parvenue à m’installer dans l’histoire, et à faire des personnages des compagnons de route, ou plutôt de lecture.
Les sujets traités sont graves : vieillesse, séparation, conflits moyens –orientaux, la crise, les problèmes sociaux économiques, Mais, la manière de les aborder, avec un humour typiquement anglais m’a déroutée .Je n’ai pas été touchée par cette histoire ; pour en parodier le titre, je dirais que je n’y ai pas vraiment adhéré. Je suis toujours restée en marge, comme regardant de très loin ce qui se passe sans pouvoir m’y impliquer. C’est dommage. Peut-être n’était-ce pas le bon moment ; peut-être ne suis-je pas sensible à la plume de l’auteur…
Marina Lewycka est née à la fin de la guerre, de parents ukrainiens, dans un camp de réfugiés à Kiel, en Allemagne. Elle a grandi en Angleterre. Pour son premier roman, Une brève histoire du tracteur en Ukraine, elle a reçu le SAGA Award et le prix Bollinger en 2005. Ce livre a eu un succès exceptionnel avec plus d’un million d’exemplaires vendus en Angleterre et est resté plus d’an sur la liste des best-sellers en Allemagne. Son deuxième roman, Deux Caravanes, était numéro un sur la liste des best-sellers du Sunday Times et Des adhésifs dans le monde moderne a également été un best-seller. Marina Lewycka est mariée, mère d’une fille aujourd’hui adulte et vit à Sheffield.
M'étant bien ennuyée à la lecture de ce livre, qui se veut drôle mais ce n'est pas de l'humour anglais, "politique" avec ses réflexions quand même très scolaires sur le conflit en Israël, j'ai craqué avant la fin que j'imagine toute rose en happy end un peu mièvre .
RépondreSupprimerEn fait, le plus drôle et intéressant, c'est finalement quand elle parle des adhésifs, de leur différences et de leurs aspects techniques !
Et donc merci, pour votre critique qui me rassure un peu sur mes drôles de goûts et qui m'incite vivement à me pencher sur vos lectures !