Après le décès de son père, alors que sa mère doit s'éloigner pour parfaire sa formation professionnelle, la petite Tomoko est revue pour un an chez son oncle et sa tante. Tomoko a douze ans ; à Kobe, son oncle l'attend sur le quai de la gare. Il la serre dans ses bras et la conduit jusqu'à la très belle demeure familiale. Pour Tomoko, tout est ici singulièrement différent. Sa cousine Mina passe ses journées dans les livres, collectionne les boîtes d'allumettes illustrées sur lesquelles elle écrit des histoires minuscules ; un hippopotame nain vit dans le jardin, son oncle a des cheveux châtains, il dirige une usine d'eau minérale et la grand-mère se prénomme Rosa. Au cœur des années soixante-dix, Tomoko va découvrir dans cette maison l'au-delà de son archipel : à travers la littérature étrangère, les récits de Rosa sur son Allemagne natale et la retransmission des Jeux olympiques de Munich à la télévision, c'est un tout autre paysage qui s'offre à elle. La grande romancière japonaise explore dans ce livre, et pour la première fois dans son œuvre, le thème de l'étranger et des origines. En choisissant le prisme des liens de l'enfance, elle inscrit ce roman, comme le précédent intitulé la formule préférée du professeur, dans un cycle voué à la tendresse et à l'initiation.
J’avais aimé la musicalité des tendres plaintes, et de fait j’avais envie de retrouver Yoko Ogawa dans sa " veine gentille".
L’écriture est tout aussi élégante, poétique parfois. Seulement voilà, malgré cela, ce livre n’a pas eu grand effet sur moi .Si j’en ai apprécié la lecture durant la première moitié, c’était sans passion et sans sursaut de curiosité qui pousse inexorablement vers la fin.
Il m’a fallu le temps pour venir à bout de la seconde moitié du livre tant il y a de longueurs et de petites choses sans intérêt qui finissent par lasser.
Yoko Ogawa, a comme souvent en littérature asiatique, une écriture lente, voir contemplative. Cela ne me gêne pas dans la mesure où j’ai une béquille suffisamment nourricière pour me tenir en éveil. Ce fut le cas dans les tendres plaintes, où la musique, le clavecin stimulaient en moi un certain nombre de récepteurs.
Ce ne fut pas le cas avec la marche de Mina, qui malgré les petites histoires, qui malgré Pochiko et sa façon bien à lui d’accueillir son monde, ne renfermait pas le terreau pour fertiliser cette lecture.
J’ai pu, ici ou là apprécier la tendresse et l’attachement entre Mina et Tomoko…mais…pas au-delà.
Ce roman aux qualités indiscutables n’a pas fait naître d’émotion particulière ; ni dégout ni enthousiasme. Et c’est peut-être ce qui est pire, que de ne rien ressentir du tout, si ce n’est l’envie, à un moment donné d’en finir au plus vite.
Yoko Ogawa-Actes Sud (11/01/2008) -317 pages
Je ne l'ai toujours pas commencé, je manque singulièrement de concentration ces jours-ci. Puis, j'avoue peu connaître la littérature japonaise, ce sera donc pour moi une double découverte.
RépondreSupprimerce n'est pas le livre idéal quand on manque de dynamisme.
RépondreSupprimerCe livre empreint de nostalgie est porté par l'écriture de Yoko Ogawa que je découvre grâce à ce beau roman.
RépondreSupprimerL'auteure nous livre ici une tranche de vie remplie de souvenirs d'enfance, s'entremêlant au présent où le Japon et l'Allemagne se mêlent à travers la grand-mère Rosa.
J'ai apprécié aussi tous ces protagonistes qui entretiennent des relations assez complexes entre eux, ainsi que les manies de chacun et sans compter aussi cette somptueuse propriété dans laquelle ils vivent.Bref ,c'est un roman attachant tant par les personnages décrits avec précision, que par le style d'écriture de l'auteure, de plus il se lit assez vite grâce à des chapitres très courts.
Un livre qui me donne envie de découvrir plus sur la littérature nipponne contemporaine.
l'auteur a une belle écriture, et j'en essaierai d'autre...mais ce livre est assez plat, et ne m'a pas laissé la moindre petite trace ......
RépondreSupprimerUne belle écriture, certes.
RépondreSupprimerCe livre ne me laissera pas un souvenir impérissable.