Je ne
connaissais pas l’auteur. J’avais lu de bons avis à propos de ce livre. Je
voulais donc la découvrir. Je remercie vivement les éditions Sabine Wespieser
qui m’ont gentiment offert ce livre.
Indéniablement,
l’écriture de Kéthévane Davrichewy est belle et élégante. Son ouvrage se lit
facilement et rapidement. Mais…..jamais, au cours de ma lecture, je ne me suis sentie concernée. C’est à
distance que j’ai suivi ce roman à deux voix, mêlant le passé et le présent. Je
ne peux pas dire, si c’est l’écriture que ne m’a pas charmée, ou si c’est l’histoire
en elle-même. Le début des années 80, n’a pas de résonance particulière pour
moi, ce sont les premières années du collège ; une époque bien enterrée…
Est-ce pour cela que je n’ai pas été touchée par cette histoire ?
Est-ce cette
histoire d’amitié avortée, qui ne m’a pas séduite ? Certainement…je me
suis constamment demandé qui était qui, qui vivait avec qui, qui faisait quoi.
Alice et Cécile ne sont jamais rentrées dans mon univers ; elles me sont
restées assez vagues, lointaines.
Est-ce que l’écriture
de l’auteur qui ne parvient pas à m’émouvoir ?
Je suis
finalement assez déçue d’être passée à côté de l’ouvrage.
Je tenterai un autre ouvrage pour le savoir.
Les séparées, Kéthévane Davrichewy
Editions Sabine Wespieser (12/01/2012)
182 pages
4ème de couverture :
Quand
s’ouvre le roman, le 10 mai 1981, Alice et Cécile ont seize ans. Trente ans
plus tard, celles qui depuis l’enfance ne se quittaient pas se sont perdues.
Alice,
installée dans un café, laisse vagabonder son esprit, tentant inlassablement,
au fil des réflexions et des souvenirs, de comprendre la raison de cette
rupture amicale, que réactivent d’autres chagrins. Plongée dans un semi-coma,
Cécile, elle, écrit dans sa tête des lettres imaginaires à Alice.
Tissant en
une double trame les décennies écoulées, les voix des deux jeunes femmes
déroulent le fil de leur histoire. Depuis leur rencontre, elles ont tout
partagé : leurs premiers émois amoureux, leurs familles, leur passion pour la
littérature, la bande-son et les grands moments des « années Mitterrand ».
Elles ont même rêvé à un avenir professionnel commun.
Si, de cette
amitié fusionnelle, Kéthévane Davrichewy excelle à évoquer les élans et la
joie, si les portraits de ceux qu’Alice et Cécile ont aimés illuminent son
livre, elle écrit aussi très subtilement sur la complexité des sentiments.
Croisant les points de vue de ses deux narratrices, et comme à leur insu, elle
laisse affleurer au fil des pages les failles, les malentendus et les secrets
dont va se nourrir l’inévitable désamour.
Car c’est
tout simplement de la perte et de la fin de l’enfance qu’il s’agit dans ce
roman à deux voix qui sonne si juste.
Quelques mots à propos de l'auteur :
Kéthévane
Davrichewy est née à Paris. Après de nombreux ouvrages pour la jeunesse à
L’École des loisirs et un premier roman en 2004 (Tout ira bien, Arléa), elle a
publié en 2010 chez Sabine Wespieser éditeur La Mer Noire, qui a remporté
plusieurs prix et été traduit en allemand, en italien, en néerlandais et en
suédois.
Nos avis se rejoignent... Dommage, j'avais pourtant beaucoup aimé La mer Noire, n'hésite pas à le lire si tu en as l'occasion !
RépondreSupprimerOui, il faut essayer avec La mer noire, qui s'attarde plus sur une histoire, un pays et moins sur les états d'âme, même si il y en a un peu aussi.
RépondreSupprimerLa quatrième de couverture me plaît, mais ta critique me refroidis... Si je le vois d'occasion, je me laisserai peut-être tenter!
RépondreSupprimerTa critique est intéressante, en tous cas elle me fait hésiter !
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