dimanche 26 février 2012

Les séparées


Je ne connaissais pas l’auteur. J’avais lu de bons avis à propos de ce livre. Je voulais donc la découvrir. Je remercie vivement les éditions Sabine Wespieser qui m’ont gentiment offert ce livre.
Indéniablement, l’écriture de Kéthévane Davrichewy est belle et élégante. Son ouvrage se lit facilement et rapidement. Mais…..jamais, au cours de ma lecture,  je ne me suis sentie concernée. C’est à distance que j’ai suivi ce roman à deux voix, mêlant le passé et le présent. Je ne peux pas dire, si c’est l’écriture que ne m’a pas charmée, ou si c’est l’histoire en elle-même. Le début des années 80, n’a pas de résonance particulière pour moi, ce sont les premières années du collège ; une époque bien enterrée… Est-ce pour cela que je n’ai pas été touchée par cette histoire ?
Est-ce cette histoire d’amitié avortée, qui ne m’a pas séduite ? Certainement…je me suis constamment demandé qui était qui, qui vivait avec qui, qui faisait quoi. Alice et Cécile ne sont jamais rentrées dans mon univers ; elles me sont restées assez vagues, lointaines.
Est-ce que l’écriture de l’auteur qui ne parvient pas à m’émouvoir ?
Je suis finalement assez déçue d’être passée à côté de l’ouvrage.
 Je tenterai un autre ouvrage pour le savoir.

Les séparées, Kéthévane Davrichewy
Editions Sabine Wespieser (12/01/2012)
182 pages


 

4ème de couverture :
Quand s’ouvre le roman, le 10 mai 1981, Alice et Cécile ont seize ans. Trente ans plus tard, celles qui depuis l’enfance ne se quittaient pas se sont perdues.
Alice, installée dans un café, laisse vagabonder son esprit, tentant inlassablement, au fil des réflexions et des souvenirs, de comprendre la raison de cette rupture amicale, que réactivent d’autres chagrins. Plongée dans un semi-coma, Cécile, elle, écrit dans sa tête des lettres imaginaires à Alice.
Tissant en une double trame les décennies écoulées, les voix des deux jeunes femmes déroulent le fil de leur histoire. Depuis leur rencontre, elles ont tout partagé : leurs premiers émois amoureux, leurs familles, leur passion pour la littérature, la bande-son et les grands moments des « années Mitterrand ». Elles ont même rêvé à un avenir professionnel commun.
Si, de cette amitié fusionnelle, Kéthévane Davrichewy excelle à évoquer les élans et la joie, si les portraits de ceux qu’Alice et Cécile ont aimés illuminent son livre, elle écrit aussi très subtilement sur la complexité des sentiments. Croisant les points de vue de ses deux narratrices, et comme à leur insu, elle laisse affleurer au fil des pages les failles, les malentendus et les secrets dont va se nourrir l’inévitable désamour.
Car c’est tout simplement de la perte et de la fin de l’enfance qu’il s’agit dans ce roman à deux voix qui sonne si juste.

Quelques mots à propos de l'auteur :
 
Kéthévane Davrichewy est née à Paris. Après de nombreux ouvrages pour la jeunesse à L’École des loisirs et un premier roman en 2004 (Tout ira bien, Arléa), elle a publié en 2010 chez Sabine Wespieser éditeur La Mer Noire, qui a remporté plusieurs prix et été traduit en allemand, en italien, en néerlandais et en suédois.

4 commentaires:

  1. Nos avis se rejoignent... Dommage, j'avais pourtant beaucoup aimé La mer Noire, n'hésite pas à le lire si tu en as l'occasion !

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  2. Oui, il faut essayer avec La mer noire, qui s'attarde plus sur une histoire, un pays et moins sur les états d'âme, même si il y en a un peu aussi.

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  3. La quatrième de couverture me plaît, mais ta critique me refroidis... Si je le vois d'occasion, je me laisserai peut-être tenter!

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  4. Ta critique est intéressante, en tous cas elle me fait hésiter !

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