J’avais déjà
lu 3 de ses 4 romans ; romans que
je me souviens avoir appréciés, mais dont paradoxalement je ne me souviens plus
du tout… Était-ce un indice dont je n’ai pas voulu tenir compte? J’ai eu envie
d’aller à nouveau à la rencontre de cette écriture.
Roman vite
lu, roman vite oublié !!!
Certes l’écriture
est belle, agréable à lire. Certes, l’univers féminin, assez fermé, et
finalement suffoquant de Milena Agus présente ses originalités .Mais… que d’ennui
au contact de ces 3 femmes toutes insatisfaites de quelque chose.
Que d’ennui
devant un manque d’histoire, un manque de scénario
Que d’ennui dans
ce « sur place » qui finit par ankyloser. Aucune de ses 3 femmes n’a pu m’attendrir : ni la
célibataire en attente, ni la femme mariée avide de son homme et vide d’enfant,
ni la cadette volant au secours de tout le monde. Au fond j’ai trouvé que tout
cela manquait de consistance.
Un style
certainement trop féminin pour moi.
La comtesse de Ricotta, Milena Agus
Liana Levi ( 01/03/2012)
4ème de couverture :
La splendeur
ancienne n’est plus, le palazzo familial se délabre, la plupart des
appartements ont été vendus et les trois soeurs se partagent ceux qui restent.
Seule l’aînée, Noemi, rêve de reconquérir le faste perdu et de restaurer la
demeure sur les hauteurs de Cagliari. Les deux autres s’accommodent de la
déchéance. Le sujet sur lequel en revanche toutes les trois s’accordent est
l’amour imparfait. Toujours imparfait. Pour Maddalena, qui s’adonne avec
persévérance à une sexualité fiévreuse, le désir d’enfant n’est pas satisfait.
Pour Noemi, l’objet de l’amour est fuyant et dédaigneux. Quant à la plus jeune,
la fragile comtesse de Ricotta, on dirait que la vie entière lui échappe. Comme
les objets de ses mains maladroites. Comme l’étrange petit garçon qu’elle élève
seule. Mais peut-être que l’espoir se cache tout près, juste de l’autre côté du
mur… Milena Agus nous emporte à nouveau dans son univers si particulier où se
côtoient désenchantement et magie lumineuse.
A propos de l'auteur :
Milena Agus,
cette inconnue sarde, enthousiasme le public français avec Mal de pierres en
2007. Le succès se propage en Italie et lui confère la notoriété dans les 26
pays où elle est aujourd’hui traduite. Après Battement d’ailes, Mon voisin et
Quand le requin dort, Milena Agus poursuit avec La comtesse de Ricotta sa route
d’écrivain, singulière et libre.
Escale italienne pour le défi d'Anne .
Je pense que l'on se retrouve tous un peu sur nos avis. Belle écriture, sensualité mais un peu creux.
RépondreSupprimerJe n'ai lu que Mal de pierres et Mon voisin. Il me reste Battement d'ailes dans la pile. Connais-tu déjà Accabadora de Michela Murgia ? Un très beau roman qui se passe en Sardaigne. J'adore la critique : "écriture trop féminie pour moi" !!
RépondreSupprimerJe me retrouve devant la même problématique avec ce genre de livres. Je peux dire que je suis trop vieille pour cette littérature (c'est mon excuse)
RépondreSupprimerCela fait longtemps que j'entends parler de cette auteure, en me disant qu'il faudrait un jour que je me penche sur ses livres. Bon, eh bien, je te remercie de me faire gagner du temps: je m'en vais voir ailleurs!
RépondreSupprimerLe résumé m'avait beaucoup plu... mais je déteste les romans qui font du surplace! Une auteur en moins dans ma LAL!
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