Je remercie Ekaterina Koulechova pour l’envoi de ce
livre, et les éditions Gallmeister pour leur confiance renouvelée.
J’avais apprécié le premier roman de Ron Carlson, Le signal. J’attendais son nouvel opus ,
et ainsi confirmer ce que j’avais aimé… C’était risqué, j’ai parié, et j’ai
perdu !!!
C’est peu dire si j’ai peiné à la lecture de ce
livre ; un démarrage lent et haché, prémices de lendemains qui déchantent (quoi
que parfois….) Le bon air de la montagne n’y a rien fait. Il m’a vite fallu trouver
une parade imparable (dans ce cas, c’est un policier , ou rien).
J’ai peiné, encore, à la reprise…
Mais pourquoi au juste ? L’ouvrage ne manque
pas d’atout : bien écrit, un contexte naturel bien défini, une narration
bien menée, des personnages qui ont une présence.
Seulement voilà, un peu trop lent pour moi, trop
viril …Et puis ces interminables scènes de chantier…c’est que je ne suis pas du
métier, et que j’ai un peu de mal à imaginer tout cela ; d’ailleurs je ne
sais même pas ce qu’ils construisent au juste. Tout cela n’est pas très clair,
et devient assez vite ennuyeux, sauf, et ce furent ces moments de lumières qui
me poussaient à continuer, les moments de vérité, ceux où enfin, le lecteur en
apprend, un peu plus sur nos 3 types blessés par la vie, et sur ce qui les a
poussé au fin fond de l’Idaho.
Hélas, cette histoire est resté bien obscure pour
moi, ne m’a pas stimulée, n’a pas titillé ma petite corde sensible spéciale
littérature…rien !!! Du jamais vu chez Gallmeister qui a toujours su m’émouvoir.
Pas grave, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ce livre saura trouver son
public.
Un avis nettement plus positif chez Aifelle.
Cinq ciels, Ron
Carlson
Gallmeister (30 Août 2012)
264 pages
4ème
de couverture :
Au cœur de
l'Idaho et des montagne Rocheuses, trois hommes se trouvent réunis pour
réaliser une étrange construction au-dessus d'un canyon. Chacun est muré dans
son propre isolement et tente de fuir son passé Il y a d'abord Arthur Key,
colosse taciturne qui a subitement quitté Los Angeles, puis le jeune et
indolent Ronnie Panelli, petit voleur à la tire. Tous deux ont été embauchés à
la hâte par Darwin Gallegos, lui-même en colère contre Dieu et les hommes après
le décès accidentel de sa femme. Sur le site grandiose de ce chantier suspendu
entre ciel et terre, une amitié profonde va se tisser entre les trois hommes
qui se libèrent peu à peu de leurs obsessions, tandis qu'une ombre funeste
plane sur le projet.
A
propos de l’auteur :
Ron Carlson est né en 1947, en Utah. Il est l'auteur
de plusieurs recueils de nouvelles et de quatre romans qui ont reçu de
nombreuses distinctions aux États-Unis. Il enseigne la littérature à
l'Université de Californie, à Irvine, et vit à Huntington Beach. Le Signal,
publié en 2009 aux États-Unis est son dernier roman.
Nous sommes aux antipodes l'une de l'autre sur ce livre, c'est çà la diversité des blogs et tant mieux :-)
RépondreSupprimerDonc, je laisse et suis ton idée
RépondreSupprimerArghh, j'étais parti pour l'acheter ce week end, tu refroidis grandement mon enthousisame !
RépondreSupprimerJe viens de le terminer, j'avoue avoir eu un peu de mal avec les histoires de boulons (!)mais j'ai pris ça comme la façon de montrer que ces trois là sont des fignoleurs, et ça ne durait heureusement pas longtemps.
RépondreSupprimerMon petit coeur est sorti broyé , quand même... Beau roman.
Un roman très fort et très poignant, nettement supérieur à son précédent ouvrage (Le Signal) qui m'avait déçu.
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