J’ai ouvert ce livre un peu inquiète de ce que j’allais
y trouver. Je lu avec gourmandise, non pas parce que ce qui arrivait à Johnny
me réjouissait…non, au contraire, j’avais envie de l’accompagner jusqu’au bout
dans sa quête de vérité.
Johnny souffre de la disparition de sa sœur jumelle,
il y a un an de cela. Mais bien au-delà de cela, c’est un garçon meurtri par l’abandon
du père, et la dérive de sa mère incapable de surmonter ce drame, et en panne d’amour.
Johnny, c’est le garçon qui a grandi trop vite, trop
tôt propulsé dans la noirceur humaine, un garçon tenace, perspicace, qui ne
lâche rien, et ira jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. C’est lui qui va à
la recherche de la vérité. Pour lui, il n’y a pas d’autre alternative.
Hunt, le policier n’est pas en reste non plus. Il
est toujours sur l’échec de cette disparition non élucidée. Sa vie ne va pas
fort non plus, son fils lui cause des soucis. Il va suivre de loin Johnny, et
malgré ses problèmes, il saura reste d’une grande humanité.
Ce livre se lit tout seul, l’intensité dramatique va
crescendo, tout comme l’étude psychologique des personnages.
L’enfant perdu, John
Hart
JC Lattès (2 Juin 2010)/ Le livre de poche (31Aout
2011)
480/603 pages
4ème
de couverture :
Cela fait un an qu’Alyssa Merrimon, douze ans, a
disparu alors qu’elle rentrait chez elle un soir après la bibliothèque dans une
petite ville rurale de la Caroline du Nord.
Mais Johnny, son frère jumeau, refuse d’accepter son
absence et continue à fouiller la ville, rue par rue, s’introduisant même chez
des hommes soupçonnés de comportements déviants au risque de se faire prendre.
Le policier en charge de l’affaire, Clyde Hunt, est inquiet pour Johnny et le
surveille discrètement ainsi que sa mère, qui ne se remet pas de la disparition
d’Alyssa et du départ de son mari.
C’est alors qu’une deuxième adolescente disparaît,
ce qui rend Johnny encore plus déterminé à retrouver sa sœur, convaincu que les
deux cas sont liés. Mais ce qu’il va découvrir est encore plus terrible que ce
qu’il pouvait imaginer, ébranlant toute la petite communauté et mettant sa vie
en danger.
En explorant les zones d’ombre entre l’innocence et
le mal, entre le désespoir et la foi, L’enfant perdu outrepasse toutes les
limites de la littérature du genre et fait de John Hart un grand auteur.
A
propos de l’auteur :
John Hart, né en 1965 en Caroline du nord, est
lauréat de l’Edgar Award et l’auteur de deux best-sellers couronnés par le New
York Times, Le Roi des Mensonges et La Rivière rouge.
Ses livres ont été traduits en vingt-six langues et
publiés dans plus d’une trentaine de pays. Ancien avocat pénaliste, il a
également exercé les métiers de banquier, d’agent de change et de mécanicien
d’hélicoptère.
Pour la Caroline du nord, dans le cadre du challenge de Sofynet.
Pour le challenge de Liliba.
Lecture autour du mot enfant pour le challenge de Calypso
Pour le challenge de Marmotte.
Brrrr pas l'air très gai celui-là !
RépondreSupprimerC'est mon 5eme livre "enfant" que je n'ai pas réussi à terminer. À la moitié de ma lecture, j'ai le même sentiment que toi concernant Johnny.
RépondreSupprimerJe ne peux pas lire des livres qui parlent de disparitions d'un des 2 jumeaux.
RépondreSupprimerBon week-end
Ce n'est pas trop mon style de lecture, je pense que je vais passer mon tour même si tu as aimé.
RépondreSupprimerMoi ça me plait bien !
RépondreSupprimerTentant !! Hop, billet ajouté !
RépondreSupprimerIl pourrait me plaire ! Merci ! :)
RépondreSupprimerComment ça j'ai lu le même "enfant" que toi et je ne suis pas passé :( Et je suis d'accord à 100% avec ta dernière phrase :)
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