vendredi 12 octobre 2012

Schoenberg / Copland / Sibelius

Charles Neidich, clarinette
Tito Muñoz, direction

Adam Schoenberg (né en 1980)
La Luna Azul (Première européenne)

Compositeur inconnu pour moi, et pour cause, il a 32 ans !!!
Pour en savoir plus....

Petite pièce d'environ 15 minutes pour orchestre, harpe, célesta.
Une musique qui au départ se fait planante, bien harmonieuse, et qui au fur et à mesure prend en épaisseur, s'enrichit en cuivre, prend du rythme, se fait plus dissonante.Les percussions sont très présentes.
Assez peu portée sur le contemporain pur, je suis reste scotchée tellement cela m'a pris au tripes, tellement j'ai été happée, et finalement surprise que cela se termine si vite.
Mais quelle ne fut pas la surprise de voir descendre sur scène le compositeur , et saluer le chef, et remercier les musiciens.
Un jeune homme à l'allure décontracté , un peu surpris de se retrouver là au milieu des musiciens, et sous l'oeil médusé des spectateurs, car les occasions sont rares d'avoir sur scène le compositeur.


Aaron Copland (1900 - 1990)
Concerto pour clarinette et orchestre à cordes

Une oeuvre que de mémoire, il ne semble pas avoir entendu la moindre note. Ce fut donc aussi une découverte, même si en revanche, le compositeur ne m’était pas inconnu loin de là.
Deux mouvements pour ce concerto; le premier d'une grande douceur, superbe et aérien. Le second, joué dans la foulée qui s'ouvre avec la cadence, mariage du classique et du jazz. L'oeuvre a d'ailleurs été crée et inspirée par Benny Goodman.... multiples influences dans ce second mouvement; il m'a même semblé y retrouver furtivement Bernstein, et son West Side Story.

Un grand moment de musique également pour moi.


Jean Sibelius (1865 - 1957)
Symphonie n°2 en ré majeur, opus 43

Que dire? Si ce n'est que l'oeuvre est grandiose, avec un gros faible pour le final .

Une entrée de saison parfaitement réussie. L'orchestre laissé un peu en jachère par le passage non concluant de Paolo Olmi ( alors que Sebastian Lang Lessing l'avait porté à son meilleur niveau), retrouve ses couleurs, sa vigueur grâce un jeune chef talentueux et très exigent avec ses musiciens. Il nous a dirigés dans l'Ode à la Joie, et déjà à ce moment là, il savait exactement ce qu'il voulait obtenir, et se donnait les moyens pour y parvenir. La qualité est à ce prix pour le plus grand plaisir des spectateurs qui en redemandent, et les musiciens qui l'apprécient .

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