Par
le biais de l’opération un éditeur se
livre proposée par Libfly, je
découvre à la fois une maison d’édition qui soigne ses ouvrages, et un auteur
de littérature policière, un peu différente de celle que je lis habituellement.
Dans
cette histoire, n’y voyez pas de cadavres mutilés, ni d’affreux psychopathes….
Juste quelques personnages, certes pas très propres sur eux, mais avant tout
qui se distinguent par leur caractère loufoque, drôles par certains aspects,
originaux, et terriblement actuels par leur désir irrépressible de faire de
l’argent sans trop se donner de peine.
J’avais
donc, pour mon plus grand plaisir, une littérature policière à la fois drôle,
distrayante, sans renoncer pour autant à la qualité d’écriture. Le texte est
fluide, les chapitres nombreux et courts.
Il est parsemé de gravures de Sarah d’Haeyer qui donnent un petit cachet
supplémentaire au livre.
Cet
ouvrage se lit d’une traite, ou presque, comme une gourmandise. Je me suis donc
laissé promener au grès des petits arrangements des uns et des autres, des
petites et grosses combines et mensonges
de nos personnages.
Bric-à-brac man,
Russel H.Greenan
L’œil d’or
(Avril 2011)
250 pages
4ème
de couverture :
« PAR OÙ COMMENCER ? En voilà, une question
piège. Dieu seul sait où naissent tous les drames personnels, et bien que le
Très Haut soit supposé être partout, Il n’est jamais dans le coin quand on a
besoin de lui. Je rencontrai mon cousin, Maurice Fitzjames, par hasard, cet
été. Je venais de garer mon break pourri devant le Harvard Club et je trottais
sur Commonwealth Avenue lorsque je le percutai presque. En fait je n’ai eu
aucune chance d’éviter ce saligaud. Comme d’habitude il était habillé comme la
vedette d’une comédie de mœurs – une veste en tartan, une chemise à motifs
cachemire, un pantalon en toile, et des sandales en daim – et, comme
d’habitude, il portait ses lunettes de soleil enrobantes qui dissimulaient ses
yeux fuyants et ophidiens. Seule entaille à ses habitudes : il me souriait. Le
connaissant, j’en déduisis qu’il venait juste de dévaliser un pauvre bougre ou
d’incendier un orphelinat à seule fin de toucher la prime d’assurance. »
À
Boston, Arnold Hopkins est antiquaire. Très regardant sur la qualité des objets
qu’il négocie, il l’est moins sur les moyens de se les procurer, quitte à
passer des accords avec le diable.
A propos de
l’auteur :
Auteur
américain de littérature policière, né dans le Bronx en 1927, Russel H. Greenan
a écrit trois romans dans la Série Noire : L'œil dans la place, La reine
d'Amérique, Je vais faire un malheur. Il a été successivement employé de banque,
employé aux chemins de fer, antiquaire. Il a vécu à Boston, en France depuis
1966 à Nice et habite actuellement Rome. Il publie essentiellement chez
Gallimard, et Rivages.
Pour le challenge de Liliba
Tu t'es laissée tenter par l'opêration " Un éditeur se livre" j'y avais fait de belles découvertes aussi. Une nouvelle façon de lire
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