Au
soir de sa vie, réfugié sur une île grecque avec sa compagne du moment, un
homme traqué se souvient, se raconte. Natif de Bourges, fils de pelletier, il
aura un destin romanesque à souhait au côté de Charles VII, passant de la
fortune à aux geôles, et au profond dénuement.
Ayant
grandi à l’ombre du palais de Jacques Cœur, Jean-Christophe Rufin retrace dans
ce roman mêlant les époques ‘extraordinaire destin de cet homme choisissant d’emblée
la voie partiale en donnant directement la parole à son héros.
Si
intellectuellement parlant j’ai pleinement profité de la richesse de l’ouvrage
en mesurant le travail de recherche de l’auteur. Si l’écriture est
indéniablement belle, et travaillée, je n’en ai pas moins éprouvé, à quelques reprises,
un sentiment de lourdeur, et surtout de longueur. Cette mise en avant
permanente du personnage m’a gâché mon plaisir de lecture, me laissant
constamment l’esprit pas complètement impliqué, mais pas complètement au dehors
non plus… Me laissant en réalité pas mécontente, mais pas comblée pour autant ;
attendrie pas son histoire avec Agnès Sorel, mais pas non plus totalement
convaincue.
Le grand Cœur, Jean-Christophe Rufin
Gallimard (Mars
2012)
500 pages
4ème
de couverture :
Dans
la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses
poursuivants. Il évoque sa vie hors du commun et tente de démêler l'écheveau de
son destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l'homme le plus riche de
France. Il a permis à Charles VII de terminer la guerre de Cent Ans. Il a
changé le regard sur l'Orient. Avec lui, l'Europe est passée du temps des
croisades à celui de l'échange. Comme son palais à Bourges, château médiéval
d'un côté et palais Renaissance de l'autre, c'est un être à deux faces. Aussi
familier des rois et du pape que des plus humbles maisons, il a voyagé à
travers tout le monde connu. Au faîte de sa gloire, il a vécu la chute, le
dénuement, la torture avant de retrouver la liberté et la fortune. Parmi tous
les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès
Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l'Histoire de France,
disparue à vingt-huit ans. Son nom est Jacques Cœur. Il faut tout oublier de ce
que l'on sait sur le Moyen Âge et plonger dans la fraîcheur de ce livre. Il a
la puissance d'un roman picaresque, la précision d'une biographie et le charme
mélancolique des confessions.
Je n'aurai pas le courage de lire un pavé sur un tel thème...
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu cet auteur ... oui, une lacune ! Je ne commencerai pas par ce titre...
RépondreSupprimerje vais commencer ce livre alors à pluss.....
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