Frank
Money est de retour de la guerre de Corée dans un pays en proie aux lois
raciales qui demandent de la part de ceux qui les subissent un peu de
débrouille. Il rente en très mauvais état, instable affectivement. Et c’est
Lotus qu’il veut retrouver, la ville de son enfance, pour tenter de sauver sa sœur.
Lui et Cee sont comme deux oubliés dans une famille ; ignorés par des parents
préoccupés de leur gagne-pain, et persécutés par une grand-mère un peu
spéciale.
Le
roman commence sur une scène dont on ne trouvera la signification qu’à la toute
fin de l’ouvrage. Toni Morrison, ne donne pas toutes les clés à son lecteur.
Elle lui fait prendre mille et un chemin détourné pour tisser une toile qui ne
prendra forme que très progressivement.
L’esclavage,
l’exploitation de la minorité noire, les ségrégations…telles sont les thèmes récurrents
de Toni Morrison.
Contrairement
à ses habitudes, Toni Morrison, a voulu faire plus court, et plus percutant. Ne
l’ayant jamais lue auparavant, je ne peux comparer. J’ai néanmoins l’impression
d’un style allant droit au but, comme si, le temps passant, Toni Morrison
voulait ne plus le perdre.
Home a su me prendre
par la main, et m’émouvoir. Peut-être n’était-il pas l’ouvrage avec lequel
rencontrer l’auteur…mais il en appellera d’autres !
Home, Toni Morrison
Christian Bourgois,
août 2012
150 pages
Prix Nobel de littérature en 1993
4ème
de couverture :
Toni
Morrison nous plonge dans l'Amérique des années 1950.
A propos de l’auteur :
Toni
Morrison est née en 1931 à Lorain (Ohio) dans une famille ouvrière de quatre
enfants. Après des études de lettres et une thèse sur le thème du suicide dans
l’oeuvre de William Faulkner et de Virginia Woolf, elle fait une carrière de
professeur aux universités de Texas Southern, Howard, Yale et Princeton. Après
avoir travaillé comme éditrice chez Random House, elle obtient en 1988 le prix
Pulitzer avec Beloved. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en
1993. Aujourd’hui retraitée de l’université, Toni Morrison a toujours eu le
souci de s’entourer d’artistes contemporains - musiciens, plasticiens, metteurs
en scène - avec qui elle a régulièrement collaboré. En septembre 2011, elle a
ainsi présenté l’adaptation de son Desdemona par Peter Sellars au théâtre des
Amandiers de Nanterre.
Prix Nobel de littérature 1993, pour le challenge de Laure .
Lu et toujours pas chroniqué...
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé aussi mais comme toi je l'ai trouvé un peu trop concis.
RépondreSupprimerUn livre dans ma PAL.. encore un ;) Hop, billet ajouté !
RépondreSupprimerRebonjour mimi, c'est cette concision qui m'a beaucoup plu. C'était le premier roman de Toni Morrison que je lisais: un éblouissement. Bonne journée.
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