mercredi 14 août 2013

L'Afrique du Sud, une histoire séparée, une nation à réinventer

Convaincue, que souvent un bon schéma vaut mieux qu’un long discours, c’est dans cette optique là que je me tourne vers la collection Découverte de Gallimard pour rentrer "en douceur " dans un domaine qui m’intéresse mais pour lequel j’ai à peu près tout à apprendre.

Bien, que j’en ai très envie, et que l’ouvrage m’attende, plutôt de de m’attaquer d’emblée aux mémoires de Nelson Mandela, au risque ( ou pas, mais on est jamais sûr de rien) de m’y perdre faute de maîtriser quelques bases bien utiles, j’ai préféré me tourner vers de petits ouvrages plus généralistes pour me familiariser avec le sujet.

Cette histoire de l’Afrique du Sud, condensée et illustrée, remplit parfaitement son rôle : remettre en place quelques repères indispensables, recadrer le vocabulaire, dire l’essentiel sans assommer le novice, lui mettre l’eau à la bouche par de courts extraits de ce qu’il aimerait bien lire mais qui pour le moment lui parait encore comme une montagne un peu haute  pour lui, titiller  la curiosité du même novice, et par la même occasion l’engager à aller un peu plus loin.

L’Afrique du Sud, Paul Coquerel
Gallimard, collection découverte, Juin 2010
160 pages

4ème de couverture :

En avril 1652, les Hollandais débarquent au cap de Bonne-Espérance. Pays de l'homme noir – San, Khoikhoi ou Bantou –, l'Afrique du Sud suscite la convoitise de l'homme blanc. Trois siècles durant, dans la violence et dans la haine se noue leur destin commun. Au milieu du siècle, le régime d'apartheid impose une ségrégation raciale, économique et territoriale, qui cède progressivement, sous l'effet conjugué de la contestation interne et des pressions internationales.
La libération du leader noir Nelson Mandela en 1990, suivie quatre ans plus tard des premières élections démocratiques, sonne le glas de l'apartheid. Le pays connaît un véritable état de grâce. Se forge alors le mythe de la «nation arc-en-ciel». Au-delà des élections de juin 1999, qui marquent la fin de la transition politique, les dirigeants pourront-ils tenir leurs promesses de redistribution et relancer l'économie?
Paul Coquerel retrace l'histoire séparée de cette Afrique du Sud qui continue de s'inventer.
           
A propos de l’auteur :

Ethnologue et historien, spécialiste de l'Afrique du Sud

Docteur en ethnologie, Paris I, IEP relations internationales et diplômé de l'institut des langues et civilisations orientales, Paul Coquerel a été chercheur au CNRS, puis consultant dans un organisme de conseil et formation, avant de fonder sa propre agence de communication d'ingénierie des connaissances (Isali).
Il est aujourd'hui, chercheur au Centre de recherches africaines (CRA) et associé au CNRS.

Spécialiste de l'histoire de l'Afrique du Sud, il a effectué de très nombreux séjours dans ce pays et a passé un an en tant que chargé de mission à l'université afrikaans de Pretoria. Auteur d'articles sur le sujet dans l'Universalia (Encyclopaedia Universalis), il a également collaboré aux revues L'Histoire et Politique africaine. Il a publié plusieurs ouvrages sur l'Afrique du Sud, dont L'Afrique du Sud des Afrikaners (Editions Complexe, 1992. Il poursuit ses recherches sur les lieux de mémoire en Afrique du Sud et prépare un ouvrage sur la guerre anglo-zoulou de 1879.


 Pour l'Afrique du Sud dans  le challenge d'Alexandra .



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